Vrischika
Elève
Inscrit le : 02 Mar 2005
Messages : 331
Localisation : Dans un pays pleins de petits bouddhistes :p
Personnage HP ou groupe préféré : dumby, hermione, ron, harry(non sans blague), voldy, snoopy(euh...non y est pas lui lol)
Inscrit le : 02 Mar 2005
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Localisation : Dans un pays pleins de petits bouddhistes :p
Personnage HP ou groupe préféré : dumby, hermione, ron, harry(non sans blague), voldy, snoopy(euh...non y est pas lui lol)
bon bon bon, tentons de pas faire de bétise.
Titre:(ben euh y ai pas vraiment penser je dois dire ) on vera plus tard.
Auteur: est moi Vrischika
Disclaimer: bon alors tout les perso appartiennent à J.K.Rowling à part... ben ceux qu'elle a pas inventer.
Rating: je les connais pas trop les ratings mais pour ceux chapitre on vas dire que c'est PG(aprés on verra )(enfin s'il y a un aprés )
bon ben v'la donné votre avis please et soyé pas trop dur c'est la première fois que j'écris.
ha oui et encore désolé pour les faute(me suis relut mais chui nul, chui nul sa change rien lol)
Titre:(ben euh y ai pas vraiment penser je dois dire ) on vera plus tard.
Auteur: est moi Vrischika
Disclaimer: bon alors tout les perso appartiennent à J.K.Rowling à part... ben ceux qu'elle a pas inventer.
Rating: je les connais pas trop les ratings mais pour ceux chapitre on vas dire que c'est PG(aprés on verra )(enfin s'il y a un aprés )
Citation :
Chapitre 1
Le réveil.
Comme d’habitude il se réveilla en sursaut. Il était en sueur. Sa cicatrice le brûlait mais il ne bougea pas, ne porta pas la main à sa cicatrice si douloureuse. Il se contenta de garder les yeux fixés sur le plafond de sa chambre. Il soupira, avec lassitude, tout en fermant les yeux. « Encore un » se dit-il. Il ne les comptait plus, ses cauchemars, mais depuis son retour à Privet-drive toutes les nuits se ponctuaient de cauchemars et de réveils en sursaut. Mais aujourd’hui il ne s’en souciait plus.
Après s’être lavé et habillé, il descendit à la cuisine prendre son petit déjeuner. Comme d’habitude l’atmosphère se glaça dés qu’il entra dans la pièce. Mais aujourd’hui il semblait que l’air était encore plus glacé que d’habitude. Sa tante était à ses fourneaux et semblait plutôt stressée. Dudley qui à l’ordinaire se tortillait en tout sens en attendant son petit déjeuner, qui pour Harry aurait pus nourrir un régiment, était assis tranquillement et était encore plus stressé que sa mère. Quand à son oncle il ne le vit pas derrière son journal mais sût qu’il fulminait de rage en entendant ses espèces de grognement. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait des ennuis en perspective. Lorsqu’il prit place à la table, son oncle baissa son journal brusquement, manquant de renverser sa tasse de café.
-ALORS COMME ÇA TU TE CROIS CHEZ TOI ICI? Hurla t’il si fort et si brusquement que Harry crut en tomber de sa chaise. TU CROIS PEUT ÊTRE QUE JE VAIS ENCORE TOLÉRER LA PRÉSENCE DE CES MONSTRES DANS MA DEMEURE? S’empressa t’il d’ajouter.
-De quoi parles tu? Demanda Harry d’un ton plus amusé qu’effrayé.
-DE QUOI JE PARLE? JE PARLE DE ÇA. Dit-il en pointant une lettre sous le nez de Harry.
-De quoi s’agit-il? Demanda Harry toujours aussi amusé.
-NE TE MOQUE PAS DE MOI MON GARÇON. JE NE SUIS PAS DUPE, ET IL EST HORS DE QUESTION QUE JE LAISSE CES… CES… MONSTRES ENVAHIR MON ESPACE VITAL. EST-CE QUE C’EST CLAIR?
Harry ne répondit pas, il se contenta de regarder son oncle dans les yeux d’un air amusé. Pendant que celui-ci s’égosillait, il reporta son attention sur la lettre que son tuteur ne cessait de malmener en tout sens. Il la saisit d’un geste de lassitude, soupira et se leva pour quitter la pièce, à la stupéfaction de tous. Son oncle était sidéré d’être si peu pris au sérieux. Il se leva d’un bond, furieux et commença à maugréer.
-OÙ EST-CE QUE TU TE…..
Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Harry planta son regard dans le sien, par dessus son épaule et dit, calmement et froidement:
-À ce que je sais, on ne vous a jamais demandé votre avis.
Son oncle resta là, à moitié levé de sa chaise, le visage livide comme pétrifié par la peur.
Pendant une seconde Harry se demanda si c’était ses mots qui l’avait figé ou son regard. Et il reprit le chemin vers sa chambre, les laissant tous à leur regard hébété et leur bouche grande ouverte.
En montant les escaliers, Harry ne put s’empêcher de ressentir un sentiment de culpabilité, même si à ses yeux il n’avait rien fait de mal. Mais il est vrai que depuis son retour il n’était plus le même. À bien y réfléchir il ne l’était plus depuis qu’il avait entendu la prophétie dans le bureau du professeur Dumbledor. Il était resté, la plupart du temps, seul après ça. Il en voulait à son directeur de lui avoir caché ça, depuis si longtemps, mais au fond il savait qu’il aurait été stupide de le lui dévoiler en première année.
Après tout, comment un enfant de onze ans qui ne connaissait rien au monde de la magie, aurait-il pu comprendre qu’il était le seul à pouvoir tuer le sorcier qui avait assassiné ses parents et qu’il était pour ainsi dire le seul espoir de tous en ce monde. Il esquissa un sourire quelque peu crispé à son résumé.
- « Le seul espoir des sorciers » quelle idée! se dit-il, comme s’il avait une chance de battre voldemort.
Il se laissa tomber sur son lit avec un grand soupir comme si ça pouvait l’aider à oublier et il contempla le plafond de sa chambre, comme s’ il y avait trouvé un intérêt soudain.
-Après tout, se dit-il, même si (et d’ailleurs c’est le plus probable) je me faisais tuer. Rien n’empêche que quelqu’un d’autre puisse me remplacer dans cette lutte. Et de préférence un sorcier expérimenté ne serait pas du luxe.
Il eut un rire jaune en se rasseyant sur son lit. Après tout et aussi stupide que cela puisse paraître, il était sans doute le seul sorcier ayant le plus combattu et surtout survécu à voldemort. Même ses parents ne l’avaient sans doute pas défié autant de fois. Il avait beau rassembler ses idées, depuis le début des vacances, mais il n’arrivait pas à mettre son puzzle en place. D’ailleurs il semblait plus embrouillé qu’avant. Sauf que, ce qui était ironique, c’est qu’aujourd’hui il avait toutes les pièces.
Préférant ne plus y penser, il reporta son attention sur son courier. Il reconnut tout de suite l’écriture de Ron. Il tira la lettre de l’enveloppe, que son oncle avait si « précautionneusement » ouverte, et lut.
Cher Harry,
j’espère que tu vas bien. (un instant il se demanda s’il devait rire ou pleurer)
Nous ça va.
Hermione nous a rejoint au QG (je ne peux pas donner le nom, tu t’en doute)
ça va plutôt mal depuis que-tu-sais-qui est « officiellement » de retour.
Nous voyons souvent des blessés débarquer et ce n’est pas pour nous rassurer.
Hermione est plus anxieuse que tout le monde ici.( j’ai cru qu’elle allait avoir une attaque).
Mais Dumbledor lui a dit que c’était normal car il fallait , avec l’aide du ministère, constituer des remparts solides contre lui et rattraper le retard qu’on avait pris(surtout le ministère) en se battant entre nous. (je traduis la gazette).
Dumbledor a demandé à mon père s’il pouvait aller te chercher.
Il passera te prendre à l’improviste pour être sûr de pas tomber dans un piège, alors tiens-toi près à chaque seconde.
À bientôt.
Il se doutait que Dumbledor ne le laisserait pas trop longtemps à Privet-drive, de peur qu’il ne réfléchisse trop à la prophétie. Mais il ne pensait pas que ce serait si rapide. Après tout, cela faisait à peine deux semaines qu’il était là. Mais bon, au fond il n’allait pas sans plaindre.
Il se rallongea sur son lit, l’air toujours aussi pensif. À vrai dire ce qui le torturait le plus ce n’était pas la prophétie ni ce qu’elle impliquait ; c’était qu’il ne savait pas ce qu‘il devait faire.
En exprimant le énième soupir depuis son levé, il se dirigea dans la salle de bain pour se rafraîchir. Mais lorsqu’il releva son visage et se vit dans la glace il ne put s’empêcher d’entendre les cris de sa mère morte pour lui, de Cédric mort pour rien, de ses amis terrorisés au département des mystères, de voir le visage de son parrain qui passait derrière l’arcade, enfin le rire suraigu et le visage de Lord Voldemort qui se juxtaposait au sien dans un reflet cynique. Il sentit une bouffée de rage et de haine l’envahir tandis qu’il décrochait un coup de poing magistral à son image déformée. Il pencha sa tête au dessus du lavabo s’appuyant dessus et versa des larmes. Il se sentait coupable de tout ces morts, de toutes ces victimes innocentes. Il savait qu’il n’y était pour rien mais il possédait une partie des pouvoirs de ce monstre qui aujourd’hui s’amusait à le torturer à distance en lui envoyant les images de tous les meurtres qu’il commettait depuis son retour. Il lui envoyait aussi les jouissances qu’il éprouvait à tuer. Même si Harry avait définitivement fermé son esprit à ces intrusions, lui, il ouvrait bien grand le sien et le forçait à voir, lorsqu’il était endormi ou trop faible pour si opposer. Il voulait le rendre fou et d’un certain côté il y arrivait car aujourd’hui il se surprenait à mépriser sa famille d’adoption. Plus d’une fois d’ailleurs il a cru qu’il allait passer à « l’acte», mais toujours il reprenait le dessus.
Il était assis à terre contre la baignoire, la tête en arrière, quand son oncle ouvrit la porte à la volée pour voir ce qui se passait.
-Mais qu’est-ce que tu fiches, bon sang?
Harry se contenta de le regarder, les yeux vitreux, l’expression impassible.
-Tu vas me répondre ou je ….
Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une explosion, dans laquelle Harry reconnut la poudre de cheminette, retentit dans la maison. Son oncle apeuré courut au salon voir ce qui se passait. Harry se mit tant bien que mal debout et le suivit. Heureusement que la dernière expérience avait persuadé son oncle de ne plus murer la cheminée, pensa t-il, tout en descendant les escaliers. À sa surprise il ne se retrouva pas face à ses amis comme il s’y attendait mais devant un groupe de cinq mangemort dont l’un d’eux pointait sa baguette en direction de son oncle, stupéfié sur place, et un autre menaçant sa tante apeurée qui tenait son fils Dudley dans ses bras comme pour le protéger.
-Alors Potter on se retrouve dit l’un d’eux, qu’il reconnut comme Bellatrix.
Aussitôt une bouffée de chaleur lui monta et il voulut se jeter sur elle quand celui qui tenait sa tante en joue dit:
-N’y pense même pas Potter sinon je les tue.
Harry était furieux mais ne bougea pas. Plusieurs secondes s’écoulèrent durant lequel Bellatrix le regarda l’air amusé.
-Alors comment vas-tu? Pas trop de cauchemars? Ironisa t-elle.
Harry se sentit de pulsion meurtrière.
-Arrête de perdre du temps on est pas là pour rigoler, lui dit un autre mange mort.
Elle se retourna, lui lança un regard noir mais acquiesça, elle se retourna alors vers Harry l’air beaucoup moins amusé.
-Effectivement nous voudrions que tu nous renseignes sur l’ordre, dit-elle en tirant sur sa baguette et la pointant sur lui.
Il allait lui répondre qu’elle pouvait aller se faire voir mais elle lui décocha un endoloris. Il tomba en avant recroquevillé sur lui même en hurlant de douleur. Il se sentait tressaillir, mais plus que tout, c’était la fureur qu’il ressentait et qui le faisait souffrir. En effet, depuis peu il commençait à avoir plus peur de lui que de son destin, il ne se réveillait plus en sursaut, tremblant de peur mais tremblant de rage. Il se sentait changer et il n’aimait pas ça. À chaque fois que voldemort lui assénait ses pensées lorsqu’il dormait il avait l’impression que cela réveillait quelque chose qui se trouvait au fond de son être, comme un fauve qui se débattait dans sa cage. Soudain la douleur disparut.
-Qu’est-ce que tu fiches? Normalement on torture quand ils refusent de répondre pas avant qu’ils ne répondent.
-Tais toi! Je le connais mieux que toi, même maintenant que je l’ai un peu torturé il refusera de répondre. N’est-ce pas mon petit Potter? Rajouta t-elle en se tournant vers lui.
Harry rigola un peu à cette remarque. Il était toujours à terre mais tenta de se relever.
-Effectivement. Tu me connais bien. Un sourire plus que dément se dessinait sur son visage, ce qui eut pour effet de faire tressaillir les mangemort, stupéfiés d’une telle résistance à la douleur.
- « endoloris » . Lui lança t-elle, mais cette fois avec plus de hargne.
Harry s’écroula à nouveau dans un hurlement, sous les yeux terrifiés de sa tante et de son cousin. Cette fois encore la douleur lui parcourut les entrailles et semblait lui entailler, lui enflammer, chaque parcelle de son corps. Mais encore une fois sa colère semblait s’intensifier mais il refusait d’y prêter attention. Il sentait que maintenant Bellatrix y mettait toute sa puissance. Puis la douleur cessa encore une fois.
-Bon sang Bellatrix pourquoi tu te contentes pas de lui jeter un imperium. Tu vas finir par le rendre fou.
-Non! Répondit-elle froidement. Même le maître ne peut le soumettre à son imperium.
-Oui c’est vrai, tu as raison, grogna l’autre.
Elle se retourna vers Harry et avec un rictus dit:
-Alors tu t’obstines toujours à ne pas vouloir me répondre?
Harry qui était en train de se relever et qui commençait à se dire qu’il ferait mieux de rester à terre pour ne plus tomber, eut un rire sombre.
-Bien sur que non.
Et comme s’il venait de se réveiller d’un drôle de rêve il ajouta:
-Tu crois peut-être que je vais trahir mes amis? Mais ma parole, tu es encore plus stupide que je le croyais.
Bellatrix le regarda avec haine et mépris puis ajouta:
-Tu commences à ressembler de plus en plus à ton stupide parrain Potter. Alors fais attention si tu veux pas finir comme lui. Surenchérit-elle furieuse.
À cette évocation Harry sentit son cœur faire un bon, comme s’il allait se jeter a la gorge de ce monstre qui osait lui parler du dernier lien avec sa famille, qu‘elle avait elle même rompu. Mais ce qui l’inquiétait le plus c’est qu’il arrivait de moins en moins à se contenir. Il se sentait de plus en plus perdre pied, comme au bord de l‘évanouissement.
Ils restèrent là, plusieurs secondes, à se fixer droit dans les yeux. Mais aucun ne sembla vouloir fléchir. Puis sans prévenir elle lui décocha un nouveau endoloris, cependant, cette fois il semblait que c’était juste pour le mettre à terre, car la douleur ne dura pas plus d‘une seconde. Surpris il releva la tête tout en se tenant le ventre encore sous le choc et il eut l’horrible surprise de la voir sourire d’une façon bien peu rassurante.
-Puisque tu t’obstines, peut être que si je torture les seuls parents qu’il te reste ça va te délier la langue. Dit-elle en se tournant vers la tante de Harry.
-NON! Dit-il en se jetant furieusement sur elle. Mais il fut retenu par deux mangemort beaucoup plus costaux qui l’attrapèrent et l’empêchèrent de bouger.
Il n’avait jamais apprécié sa famille d’accueil, du moins pas plus qu’elle ne l’appréciait, mais elle l’avait tout de même recueilli et même si ça lui coûtait de le dire ils étaient ses seuls parents restant.
Bellactrix se tourna vers lui et lui assena un sourire à glacer le sang.
-Il semble que tu n’approuves pas mes méthodes. Ironisa t-elle. Mais je ne suis pas un monstre, je vais même te laisser choisir qui je dois torturer en premier.
Ces mots raisonnèrent dans son esprit comme des coups de canon. Il faillit fléchir mais se retint, les autres ricanaient joyeusement. Il tourna son regard vers sa tante apeurée au sol tenant son fils qui pleurait.
Puis il reporta son regard sur Bellatrix et dans un regard de fureur dit:
-Si tu t’avises de leur toucher le moindre cheveux je te tue.
L’expression de Bellatrix se referma dans une dureté particulièrement mauvaise.
-Tu comptes les protéger comme tu as protégé ton parrain? Dit-elle en se retournant vers ses futurs victimes, baguette en main.
La colère de Harry était immense, il tenta de se libérer de son étreinte, mais réussit juste à faire rire les deux mangemort qui lui tenaient chacun un bras.
-Commençons par le grassouillet. Ricana t-elle tandis qu’elle levait sa baguette.
-NNNOOONNN. Hurla Harry, mais trop tard, elle avait déjà abattu sa baguette.
Mais au lieu de toucher Dudley se fut sa tante qui fut frappée en s’interposant pour protéger son fils. Et ce fut un horrible hurlement qui glaça Harry jusqu’au sang. Sa tante se tordait dans des cris de souffrance suraigu sous les rires machiavéliques de ses bourreaux. D’un coup Harry revit le visage de sa mère qui s’effondrait dans d’horrible cris en voulant le protéger comme sa tante était en train de le faire pour son fils. Harry se sentait comme envahi d’une sensation qui le fit trembler de la tête au pied lorsqu’il comprit que cet horrible hurlement de sa tante venait de faire ce qu’aucun sort n’avait le pouvoir de faire. Il venait de le libérer.
ça n’avait duré que quelques secondes et les cris s‘étaient interrompus, suivis des rires. Mais il resta là, les yeux fixés sur le sol, soutenu par ses gardiens, lorsqu’elle s’approcha de lui à nouveau.
-Alors plus enclin à parler? Dit-elle avec un grand ricanement.
Mais Harry ne répondit pas, il se sentait comme figé. Quelque chose n’allait pas, il se sentait fiévreux, mais pas affaibli, nauséeux mais sur de lui. Cette fois encore ce qui était en lui et qui le tourmentait depuis le début des vacances c’était manifesté. Cette violence, cette férocité qui semblait l’emplir de haine. Mais il ne l’avait pas retenu, cette fois il ne l’avait pas empêché de se manifester. Il avait suivi cette violence qui ne demandait que ça, l’avait laissée embraser chaque parcelle de son corps, l‘avait laissée se libérer. Maintenant ce monstre n’était plus dans sa cage mais en lui.
-Non? Tu ne veux toujours pas parler? À croire que tu aimes faire souffrir les autres Potter. S’extasia t-elle. Très bien dans ce cas je recommence, ajouta -t’elle en repartant vers eux, et j’essaierai de bien viser cette fois.
Harry le sentait de nouveau bouger de plus en plus haineux, il voulait mordre, déchiqueter, égorger, et lui, perdait de plus en plus le contrôle. Mais il voulait résister ne pas céder. Lorsqu’il leva la tête et vit Bellactrix qui s’apprêtait à rabaisser une nouvelle fois sa baguette, une douleur pire que n’importe quel endoloris lui traversa les entrailles, jusqu’à la tête.
Non, cette fois il ne résisterait pas. En un mouvement il hurla, se prenant la tête entre les mains et projetant ses deux gardes sur le cotés par la même occasion. Bellatrix et tous les autres s’arrêtèrent net et le regardèrent avec stupeur, même sa tante, son cousin et son oncle qui pour le coup fut libéré de son entrave, furent terrifiés par la réaction de Harry. Mais lui, hurlait, hurlait à la mort, hurlait de douleur. Mais il y avait quelque chose d’autre dans ses hurlements, quelque chose qui était autre que humain, quelque chose qui hurlait comme lui mais pas de douleur, quelque chose qui hurlait de rage, de haine et qui réclamait son corps. Quelque chose qui prenait son corps de force et qui prenait le contrôle de son esprit. Puis il se calma, il était à genoux la tête entre ses mains.
Il se releva, calmement, se redressa, les yeux clos, pencha sa tête en arrière en prenant une grande inspiration, puis la rabaissa et ne bougea plus, se contentant de respirer avec un grondement qui mit les mangemort mal à l’aise.
Bellactrix fut la première à reprendre suffisamment d’aplomb et s’avança vers lui d’un air assuré, tandis que les autres plus prudent et conscient du risque Potter saisir leur baguette, d’un air mal assuré.
-Oh! Comme c’est touchant, dit-elle, le petit Potter nous fait une crise. Tu comptes nous faire peur?
Ajouta t-elle avec une voix qui se voulait mielleuse.
Mais d’un coup Harry rouvrit brusquement les yeux dans lequel brillait une lueur des plus alarmantes, ce qui figea Bellactrix sur place. Ils avaient perdu leur vert émeraude, ils avaient pris une éclat d’un or étincelant. Puis il eut un rictus qui lui glaça le sang.
-Non, je veux juste te tuer. Dit-il avec dans un sourire dément accompagné d’une voix gutturale.
Avant qu’elle n’ai pu esquisser le moindre mouvement de recul, il la saisit à la gorge et sous la douleur et la surprise elle ploya, sans pouvoir rien y faire. Le mangemort qui était sur la droite de Harry et qui le retenait quelque seconde plus tôt, lui décocha un stupéfix qui l’atteint en plein flan, mais à la surprise de tous, il ne vacilla même pas, il la tenait toujours mais tourna son regard vers son agresseur. Lorsque celui-ci croisa celui du mangemort ce dernier fut projeté à plusieurs mètres pour aller s’encastrer dans le mur cinq mètres plus loin. Harry reporta calmement son regard sur celui de Bellatrix qui était toujours prisonnière de sa poigne et qui avait perdu sa baguette sous le coup. Pendant qu’elle agonisait les autres se réveillèrent de leur surprise et attaquèrent à coup d’endoloris. Cela finit par payer car au bout de quelques attaques il lâcha prise, dans un cri qui ressemblait plus à un rugissement qu’autre chose et fut projeté à terre quelques mètres plus loin. Bellactrix tomba à terre la main à la gorge et prenant une grande inspiration.
-Bon sens qu’est-ce qui se passe? Dit-elle en se relevant aidée d’un de ses alliés.
Les autres incrédules faisaient face à Harry qui se relevait avec un calme et un aplomb qui en fit reculer plus d’un. Il était différent, semblait plus grand, son regard désormais animé d’une froideur à faire pâlir un mort, ses yeux verts c’était teint d’une étrange lueur ambre et or et ils semblaient voir à travers leur chair.
-Apparemment nous allons passer à la vitesse supérieure. Dit-il la tête sur le coté et son sourire dément sur les lèvres.
Puis sans prévenir et avec une vitesse de félin, il se jeta sur eux. Il attrapa le premier d’entre eux et le projeta, avec une force hors norme, à travers la fenêtre du salon. Tandis qu’il en empoignait un autre ils levèrent leur baguette, tout en prenant garde à bien s’éloigner de leur assaillant. Mais trop tard, lorsque les sorts fusèrent dans sa direction il s’était déjà suffisamment éloigné avec sa proie qu’il ne tarda pas à relâcher, inconsciente et qui s’effondra nette. D’un geste de la main il ramena trois baguettes vers lui, tout en projetant leur propriétaire contre le mur juste derrière.
-Et de trois. Ironisa t-il pendant que les trois restants, dont Bellatrix, stupéfiés ne savait quoi faire.
Il restèrent là, à se faire face, Harry toujours son sourire en coin.
Puis l’un d’eux, suivit des deux autres, fit apparaître une épée et se jeta sur lui. Ses compagnons suivirent le mouvement. Lorsque le plus costaud et le plus proche abattit son arme dans un cri de guerre, Harry qui ne quittait pas Bellatrix des yeux, s’en saisit d’une seule main sans esquisser le moindre mouvement de recul ni d’effort. Le mangemort terrifié par son inefficacité n’osa même plus bouger et ses camarades non plus, stoppés net dans leur élan par la surprise.
Harry tourna son regard sur cette inefficace mangemort, dont il tenait l’épée et dans un sourire toujours aussi dément dit:
-C’était sensé faire quoi?
L’agresseur savait l’avoir blessé car un mince filé de sang, sortant de sa main, s’écoulait sur le fil de la lame. Mais il se demanda si, lui, l’avait remarqué. Puis dans un brusque mouvement du poignet il ouvrit sa main qui lança un éclair bleu droit sur le visage du mangemort qui fut projeté à travers la cloison qui donnait sur l’entrée. Puis il se décida à avancer vers les deux restants, les yeux uniquement rivait sur ceux de Bellatrix. Il projeta le mangemort restant avec un revers de la main et s’avança vers elle.
-Tu te souviens de ce que je t’ai dit, lorsque tu as tué Sirius? Dit-il, maintenant à quelque centimètre de son visage. Je t’ai dit que je te tuerai, il marque une pause puis ajouta dans un rictus, merci de m’éviter de te chercher.
Elle crispa ses mains sur la garde de son épée et dans une inspiration mal assurée s’élança. Mais cette fois encore il stoppa l’attaque en se saisissant de sa gorge. Elle ne pouvait plus bouger, comme pétrifiée, lâcha son arme et porta ses mains directement à son cou emprisonné. Elle se sentait comme vidée de tout, gelée jusqu’au os, rattrapée par les pires souvenirs de son existence, lorsqu’elle comprit qu’il la vidait de son énergie.
-Tu as compris? Dit-il. C’est une sorte de « baiser du détracteur », amusant non?
Elle revit les pires moments de sa vie s’enchaîner avec une intensité et une lenteur insoutenable. Elle se souvint aussi la souffrance qu’elle avait infligé et la ressentit. Elle aurait préféré souffrir mille mort, qu’il la tue froidement, mais elle ne pouvait ni parler ni supplier.
-Je ne l’aurais pas fait de toute façon. Dit-il. Je préfère que tu ressentes la mort plutôt que tu la subisses.
Elle mit quelque seconde à comprendre qu’il venait de lire en elle.
La porte d’entrée vola en éclat et il entendit une demi douzaine de personne entrer dans la maison. Certains montaient les marches de l’escalier du couloir qui donnaient à l’étage tandis que Dumbledor entra dans le salon furieux et baguette en main, suivi de Maugrey et de Mr Weasley. Tous se figèrent en voyant le spectacle qui s’offrait à eux. Des mangemort inconscients, éparpillés en tout sens et Harry au milieu de la pièce tenant Bellatrix par la gorge, à genoux qui agonisait.
-Harry. Dit fermement Dumbledor après quelque seconde.
Celui-ci dénia enfin lever la tête vers les nouveaux arrivants qui semblaient pétrifiés en voyant son visage si différent, les yeux d’une lueur doré et ambre, le regard froid et pourtant dégageant une chaleur qui semblait voir l‘invisible.
-Albus? Demanda Mr Weasley d’une voix plus que mal assuré.
Pour seule réponse il tendit le bras pour leur signifier de ne pas bouger et s’avança vers Harry. Pour seule réponse celui-ci eut un grondement sourd qui exprimait son mécontentement à cette interruption de son petit jeu. Mais lorsque Dumbeldor s’arrêta à quelque pas de lui et croisa calmement les bras, le regard directement fixé sur celui de Harry. Celui-ci reprit son sourire assurée et reporta son attention sur sa victime.
-Albus, qu’est-ce que vous faites? Demanda Maugret. Si on n’intervient pas il va la tuer.
-Ne bougez pas. Dit alors celui-ci, par dessus son épaule. Vous ne pourriez rien faire, et il risque de vous attaquer.
-Quoi? S’indigna Mr Weasley. Harry ne nous attaquerait jamais.
Dumbledor resta quelque seconde sans rien dire.
-Ce n’est pas Harry. Lança t-il. Alors ne bougez pas.
Et il reporta son attention sur Harry tandis que les autres restaient interloqués. Ils attendirent donc pendant plusieurs interminables secondes durant lesquelles leurs congénères montaient à l’étage les rejoignirent.
Dumbledor ne bougeait pas, d’ailleurs personne ne bougeait et seul l’agonie de Bellatrix brisait cet oppressant silence. Elle agonisait, sentit la mort se répandre à travers elle pendant que toute sa vie, ou du moins les pires moments, lui revinrent à l‘esprit. Harry qui semblait se délecter de son supplice, ne bougeait pas, ses yeux lui perforant l’âme de part en part pour y voir sa souffrance. Elle revoyait les dernières images de sa vie et de son enfance, après avoir vu toutes les souffrances qu’elle avait fait subir et qu’elle avait subi durant sa vie de mangemort. Elle se souvint des pires moment de son enfance dans sa derrière agonie, ces moments durant lequel son père l’avait battu, ce jour où sa mère était morte, sous les coups de son père, en voulant la sauver puis se fut le noir. Elle avait senti le lien qui la reliait à Harry se rompre mais pas la mort l’emporter. Surprise elle leva la tête vers celui qui l’avait lâchée. Son visage était renfrogné comme troublé et contrarié de ce qu’il venait de voir.
-Je… je ne… je ne peux pas tuer ceux qui souffrent. Dit-il sous le regard toujours calme de Dumbledor, mais maintenant soulagé, avant qu’une nouvelle crise le reprenne et lui fasse pousser des hurlements de douleur.
Puis il s’effondra, évanoui, terrassé par la douleur et la fatigue. Maugrey, baguette en main, fut le premier à s’avancer vers un Dumbledor toujours aussi calme et qui n’avait pas sailli.
-Que lui est-il arrivé, Albus? Dit-il en tenant en joue une Bellatrix traumatisée.
Dumbledor mit quelque seconde à répondre et dans un soupir dit:
-Il s’est réveillé. Tous simplement réveillé.
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bon ben v'la donné votre avis please et soyé pas trop dur c'est la première fois que j'écris.
ha oui et encore désolé pour les faute(me suis relut mais chui nul, chui nul sa change rien lol)