La Chambre des Secrets

Chapitre 1

Le réveil.




Comme d’habitude il se réveilla en sursaut. Il était en sueur. Sa cicatrice le brûlait mais il ne bougea pas, ne porta pas la main à sa cicatrice si douloureuse. Il se contenta de garder les yeux fixés sur le plafond de sa chambre. Il soupira, avec lassitude, tout en fermant les yeux. « Encore un » se dit-il. Il ne les comptait plus, ses cauchemars, mais depuis son retour à Privet-drive toutes les nuits se ponctuaient de cauchemars et de réveils en sursaut. Mais aujourd’hui il ne s’en souciait plus.

Après s’être lavé et habillé, il descendit à la cuisine prendre son petit déjeuner. Comme d’habitude l’atmosphère se glaça dés qu’il entra dans la pièce. Mais aujourd’hui il semblait que l’air était encore plus glacé que d’habitude. Sa tante était à ses fourneaux et semblait plutôt stressée. Dudley qui à l’ordinaire se tortillait en tout sens en attendant son petit déjeuner, qui pour Harry aurait pus nourrir un régiment, était assis tranquillement et était encore plus stressé que sa mère. Quand à son oncle il ne le vit pas derrière son journal mais sût qu’il fulminait de rage en entendant ses espèces de grognement. Il ne savait pas pourquoi mais il sentait des ennuis en perspective. Lorsqu’il prit place à la table, son oncle baissa son journal brusquement, manquant de renverser sa tasse de café.

-ALORS COMME ÇA TU TE CROIS CHEZ TOI ICI? Hurla t’il si fort et si brusquement que Harry crut en tomber de sa chaise. TU CROIS PEUT ÊTRE QUE JE VAIS ENCORE TOLÉRER LA PRÉSENCE DE CES MONSTRES DANS MA DEMEURE? S’empressa t’il d’ajouter.

-De quoi parles tu? Demanda Harry d’un ton plus amusé qu’effrayé.

-DE QUOI JE PARLE? JE PARLE DE ÇA. Dit-il en pointant une lettre sous le nez de Harry.

-De quoi s’agit-il? Demanda Harry toujours aussi amusé.

-NE TE MOQUE PAS DE MOI MON GARÇON. JE NE SUIS PAS DUPE, ET IL EST HORS DE QUESTION QUE JE LAISSE CES… CES… MONSTRES ENVAHIR MON ESPACE VITAL. EST-CE QUE C’EST CLAIR?

Harry ne répondit pas, il se contenta de regarder son oncle dans les yeux d’un air amusé. Pendant que celui-ci s’égosillait, il reporta son attention sur la lettre que son tuteur ne cessait de malmener en tout sens. Il la saisit d’un geste de lassitude, soupira et se leva pour quitter la pièce, à la stupéfaction de tous. Son oncle était sidéré d’être si peu pris au sérieux. Il se leva d’un bond, furieux et commença à maugréer.

-OÙ EST-CE QUE TU TE…..

Il n’eut pas le temps de finir sa phrase que Harry planta son regard dans le sien, par dessus son épaule et dit, calmement et froidement:

-À ce que je sais, on ne vous a jamais demandé votre avis.

Son oncle resta là, à moitié levé de sa chaise, le visage livide comme pétrifié par la peur.
Pendant une seconde Harry se demanda si c’était ses mots qui l’avait figé ou son regard. Et il reprit le chemin vers sa chambre, les laissant tous à leur regard hébété et leur bouche grande ouverte.


En montant les escaliers, Harry ne put s’empêcher de ressentir un sentiment de culpabilité, même si à ses yeux il n’avait rien fait de mal. Mais il est vrai que depuis son retour il n’était plus le même. À bien y réfléchir il ne l’était plus depuis qu’il avait entendu la prophétie dans le bureau du professeur Dumbledor. Il était resté, la plupart du temps, seul après ça. Il en voulait à son directeur de lui avoir caché ça, depuis si longtemps, mais au fond il savait qu’il aurait été stupide de le lui dévoiler en première année.

Après tout, comment un enfant de onze ans qui ne connaissait rien au monde de la magie, aurait-il pu comprendre qu’il était le seul à pouvoir tuer le sorcier qui avait assassiné ses parents et qu’il était pour ainsi dire le seul espoir de tous en ce monde. Il esquissa un sourire quelque peu crispé à son résumé.

- « Le seul espoir des sorciers » quelle idée! se dit-il, comme s’il avait une chance de battre voldemort.

Il se laissa tomber sur son lit avec un grand soupir comme si ça pouvait l’aider à oublier et il contempla le plafond de sa chambre, comme s’ il y avait trouvé un intérêt soudain.

-Après tout, se dit-il, même si (et d’ailleurs c’est le plus probable) je me faisais tuer. Rien n’empêche que quelqu’un d’autre puisse me remplacer dans cette lutte. Et de préférence un sorcier expérimenté ne serait pas du luxe.

Il eut un rire jaune en se rasseyant sur son lit. Après tout et aussi stupide que cela puisse paraître, il était sans doute le seul sorcier ayant le plus combattu et surtout survécu à voldemort. Même ses parents ne l’avaient sans doute pas défié autant de fois. Il avait beau rassembler ses idées, depuis le début des vacances, mais il n’arrivait pas à mettre son puzzle en place. D’ailleurs il semblait plus embrouillé qu’avant. Sauf que, ce qui était ironique, c’est qu’aujourd’hui il avait toutes les pièces.


Préférant ne plus y penser, il reporta son attention sur son courier. Il reconnut tout de suite l’écriture de Ron. Il tira la lettre de l’enveloppe, que son oncle avait si « précautionneusement » ouverte, et lut.


Cher Harry,
j’espère que tu vas bien. (un instant il se demanda s’il devait rire ou pleurer)
Nous ça va.
Hermione nous a rejoint au QG (je ne peux pas donner le nom, tu t’en doute)
ça va plutôt mal depuis que-tu-sais-qui est « officiellement » de retour.
Nous voyons souvent des blessés débarquer et ce n’est pas pour nous rassurer.
Hermione est plus anxieuse que tout le monde ici.( j’ai cru qu’elle allait avoir une attaque).
Mais Dumbledor lui a dit que c’était normal car il fallait , avec l’aide du ministère, constituer des remparts solides contre lui et rattraper le retard qu’on avait pris(surtout le ministère) en se battant entre nous. (je traduis la gazette).
Dumbledor a demandé à mon père s’il pouvait aller te chercher.
Il passera te prendre à l’improviste pour être sûr de pas tomber dans un piège, alors tiens-toi près à chaque seconde.
À bientôt.


Il se doutait que Dumbledor ne le laisserait pas trop longtemps à Privet-drive, de peur qu’il ne réfléchisse trop à la prophétie. Mais il ne pensait pas que ce serait si rapide. Après tout, cela faisait à peine deux semaines qu’il était là. Mais bon, au fond il n’allait pas sans plaindre.


Il se rallongea sur son lit, l’air toujours aussi pensif. À vrai dire ce qui le torturait le plus ce n’était pas la prophétie ni ce qu’elle impliquait ; c’était qu’il ne savait pas ce qu‘il devait faire.

En exprimant le énième soupir depuis son levé, il se dirigea dans la salle de bain pour se rafraîchir. Mais lorsqu’il releva son visage et se vit dans la glace il ne put s’empêcher d’entendre les cris de sa mère morte pour lui, de Cédric mort pour rien, de ses amis terrorisés au département des mystères, de voir le visage de son parrain qui passait derrière l’arcade, enfin le rire suraigu et le visage de Lord Voldemort qui se juxtaposait au sien dans un reflet cynique. Il sentit une bouffée de rage et de haine l’envahir tandis qu’il décrochait un coup de poing magistral à son image déformée. Il pencha sa tête au dessus du lavabo s’appuyant dessus et versa des larmes. Il se sentait coupable de tout ces morts, de toutes ces victimes innocentes. Il savait qu’il n’y était pour rien mais il possédait une partie des pouvoirs de ce monstre qui aujourd’hui s’amusait à le torturer à distance en lui envoyant les images de tous les meurtres qu’il commettait depuis son retour. Il lui envoyait aussi les jouissances qu’il éprouvait à tuer. Même si Harry avait définitivement fermé son esprit à ces intrusions, lui, il ouvrait bien grand le sien et le forçait à voir, lorsqu’il était endormi ou trop faible pour si opposer. Il voulait le rendre fou et d’un certain côté il y arrivait car aujourd’hui il se surprenait à mépriser sa famille d’adoption. Plus d’une fois d’ailleurs il a cru qu’il allait passer à « l’acte», mais toujours il reprenait le dessus.


Il était assis à terre contre la baignoire, la tête en arrière, quand son oncle ouvrit la porte à la volée pour voir ce qui se passait.

-Mais qu’est-ce que tu fiches, bon sang?

Harry se contenta de le regarder, les yeux vitreux, l’expression impassible.

-Tu vas me répondre ou je ….

Mais il n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’une explosion, dans laquelle Harry reconnut la poudre de cheminette, retentit dans la maison. Son oncle apeuré courut au salon voir ce qui se passait. Harry se mit tant bien que mal debout et le suivit. Heureusement que la dernière expérience avait persuadé son oncle de ne plus murer la cheminée, pensa t-il, tout en descendant les escaliers. À sa surprise il ne se retrouva pas face à ses amis comme il s’y attendait mais devant un groupe de cinq mangemort dont l’un d’eux pointait sa baguette en direction de son oncle, stupéfié sur place, et un autre menaçant sa tante apeurée qui tenait son fils Dudley dans ses bras comme pour le protéger.

-Alors Potter on se retrouve dit l’un d’eux, qu’il reconnut comme Bellatrix.

Aussitôt une bouffée de chaleur lui monta et il voulut se jeter sur elle quand celui qui tenait sa tante en joue dit:

-N’y pense même pas Potter sinon je les tue.

Harry était furieux mais ne bougea pas. Plusieurs secondes s’écoulèrent durant lequel Bellatrix le regarda l’air amusé.

-Alors comment vas-tu? Pas trop de cauchemars? Ironisa t-elle.

Harry se sentit de pulsion meurtrière.

-Arrête de perdre du temps on est pas là pour rigoler, lui dit un autre mange mort.

Elle se retourna, lui lança un regard noir mais acquiesça, elle se retourna alors vers Harry l’air beaucoup moins amusé.

-Effectivement nous voudrions que tu nous renseignes sur l’ordre, dit-elle en tirant sur sa baguette et la pointant sur lui.

Il allait lui répondre qu’elle pouvait aller se faire voir mais elle lui décocha un endoloris. Il tomba en avant recroquevillé sur lui même en hurlant de douleur. Il se sentait tressaillir, mais plus que tout, c’était la fureur qu’il ressentait et qui le faisait souffrir. En effet, depuis peu il commençait à avoir plus peur de lui que de son destin, il ne se réveillait plus en sursaut, tremblant de peur mais tremblant de rage. Il se sentait changer et il n’aimait pas ça. À chaque fois que voldemort lui assénait ses pensées lorsqu’il dormait il avait l’impression que cela réveillait quelque chose qui se trouvait au fond de son être, comme un fauve qui se débattait dans sa cage. Soudain la douleur disparut.

-Qu’est-ce que tu fiches? Normalement on torture quand ils refusent de répondre pas avant qu’ils ne répondent.

-Tais toi! Je le connais mieux que toi, même maintenant que je l’ai un peu torturé il refusera de répondre. N’est-ce pas mon petit Potter? Rajouta t-elle en se tournant vers lui.

Harry rigola un peu à cette remarque. Il était toujours à terre mais tenta de se relever.

-Effectivement. Tu me connais bien. Un sourire plus que dément se dessinait sur son visage, ce qui eut pour effet de faire tressaillir les mangemort, stupéfiés d’une telle résistance à la douleur.

- « endoloris » . Lui lança t-elle, mais cette fois avec plus de hargne.

Harry s’écroula à nouveau dans un hurlement, sous les yeux terrifiés de sa tante et de son cousin. Cette fois encore la douleur lui parcourut les entrailles et semblait lui entailler, lui enflammer, chaque parcelle de son corps. Mais encore une fois sa colère semblait s’intensifier mais il refusait d’y prêter attention. Il sentait que maintenant Bellatrix y mettait toute sa puissance. Puis la douleur cessa encore une fois.

-Bon sang Bellatrix pourquoi tu te contentes pas de lui jeter un imperium. Tu vas finir par le rendre fou.

-Non! Répondit-elle froidement. Même le maître ne peut le soumettre à son imperium.

-Oui c’est vrai, tu as raison, grogna l’autre.

Elle se retourna vers Harry et avec un rictus dit:

-Alors tu t’obstines toujours à ne pas vouloir me répondre?

Harry qui était en train de se relever et qui commençait à se dire qu’il ferait mieux de rester à terre pour ne plus tomber, eut un rire sombre.

-Bien sur que non.

Et comme s’il venait de se réveiller d’un drôle de rêve il ajouta:

-Tu crois peut-être que je vais trahir mes amis? Mais ma parole, tu es encore plus stupide que je le croyais.

Bellatrix le regarda avec haine et mépris puis ajouta:

-Tu commences à ressembler de plus en plus à ton stupide parrain Potter. Alors fais attention si tu veux pas finir comme lui. Surenchérit-elle furieuse.

À cette évocation Harry sentit son cœur faire un bon, comme s’il allait se jeter a la gorge de ce monstre qui osait lui parler du dernier lien avec sa famille, qu‘elle avait elle même rompu. Mais ce qui l’inquiétait le plus c’est qu’il arrivait de moins en moins à se contenir. Il se sentait de plus en plus perdre pied, comme au bord de l‘évanouissement.

Ils restèrent là, plusieurs secondes, à se fixer droit dans les yeux. Mais aucun ne sembla vouloir fléchir. Puis sans prévenir elle lui décocha un nouveau endoloris, cependant, cette fois il semblait que c’était juste pour le mettre à terre, car la douleur ne dura pas plus d‘une seconde. Surpris il releva la tête tout en se tenant le ventre encore sous le choc et il eut l’horrible surprise de la voir sourire d’une façon bien peu rassurante.

-Puisque tu t’obstines, peut être que si je torture les seuls parents qu’il te reste ça va te délier la langue. Dit-elle en se tournant vers la tante de Harry.

-NON! Dit-il en se jetant furieusement sur elle. Mais il fut retenu par deux mangemort beaucoup plus costaux qui l’attrapèrent et l’empêchèrent de bouger.

Il n’avait jamais apprécié sa famille d’accueil, du moins pas plus qu’elle ne l’appréciait, mais elle l’avait tout de même recueilli et même si ça lui coûtait de le dire ils étaient ses seuls parents restant.
Bellactrix se tourna vers lui et lui assena un sourire à glacer le sang.

-Il semble que tu n’approuves pas mes méthodes. Ironisa t-elle. Mais je ne suis pas un monstre, je vais même te laisser choisir qui je dois torturer en premier.

Ces mots raisonnèrent dans son esprit comme des coups de canon. Il faillit fléchir mais se retint, les autres ricanaient joyeusement. Il tourna son regard vers sa tante apeurée au sol tenant son fils qui pleurait.

Puis il reporta son regard sur Bellatrix et dans un regard de fureur dit:

-Si tu t’avises de leur toucher le moindre cheveux je te tue.

L’expression de Bellatrix se referma dans une dureté particulièrement mauvaise.

-Tu comptes les protéger comme tu as protégé ton parrain? Dit-elle en se retournant vers ses futurs victimes, baguette en main.

La colère de Harry était immense, il tenta de se libérer de son étreinte, mais réussit juste à faire rire les deux mangemort qui lui tenaient chacun un bras.

-Commençons par le grassouillet. Ricana t-elle tandis qu’elle levait sa baguette.

-NNNOOONNN. Hurla Harry, mais trop tard, elle avait déjà abattu sa baguette.

Mais au lieu de toucher Dudley se fut sa tante qui fut frappée en s’interposant pour protéger son fils. Et ce fut un horrible hurlement qui glaça Harry jusqu’au sang. Sa tante se tordait dans des cris de souffrance suraigu sous les rires machiavéliques de ses bourreaux. D’un coup Harry revit le visage de sa mère qui s’effondrait dans d’horrible cris en voulant le protéger comme sa tante était en train de le faire pour son fils. Harry se sentait comme envahi d’une sensation qui le fit trembler de la tête au pied lorsqu’il comprit que cet horrible hurlement de sa tante venait de faire ce qu’aucun sort n’avait le pouvoir de faire. Il venait de le libérer.


ça n’avait duré que quelques secondes et les cris s‘étaient interrompus, suivis des rires. Mais il resta là, les yeux fixés sur le sol, soutenu par ses gardiens, lorsqu’elle s’approcha de lui à nouveau.

-Alors plus enclin à parler? Dit-elle avec un grand ricanement.

Mais Harry ne répondit pas, il se sentait comme figé. Quelque chose n’allait pas, il se sentait fiévreux, mais pas affaibli, nauséeux mais sur de lui. Cette fois encore ce qui était en lui et qui le tourmentait depuis le début des vacances c’était manifesté. Cette violence, cette férocité qui semblait l’emplir de haine. Mais il ne l’avait pas retenu, cette fois il ne l’avait pas empêché de se manifester. Il avait suivi cette violence qui ne demandait que ça, l’avait laissée embraser chaque parcelle de son corps, l‘avait laissée se libérer. Maintenant ce monstre n’était plus dans sa cage mais en lui.

-Non? Tu ne veux toujours pas parler? À croire que tu aimes faire souffrir les autres Potter. S’extasia t-elle. Très bien dans ce cas je recommence, ajouta -t’elle en repartant vers eux, et j’essaierai de bien viser cette fois.


Harry le sentait de nouveau bouger de plus en plus haineux, il voulait mordre, déchiqueter, égorger, et lui, perdait de plus en plus le contrôle. Mais il voulait résister ne pas céder. Lorsqu’il leva la tête et vit Bellactrix qui s’apprêtait à rabaisser une nouvelle fois sa baguette, une douleur pire que n’importe quel endoloris lui traversa les entrailles, jusqu’à la tête.

Non, cette fois il ne résisterait pas. En un mouvement il hurla, se prenant la tête entre les mains et projetant ses deux gardes sur le cotés par la même occasion. Bellatrix et tous les autres s’arrêtèrent net et le regardèrent avec stupeur, même sa tante, son cousin et son oncle qui pour le coup fut libéré de son entrave, furent terrifiés par la réaction de Harry. Mais lui, hurlait, hurlait à la mort, hurlait de douleur. Mais il y avait quelque chose d’autre dans ses hurlements, quelque chose qui était autre que humain, quelque chose qui hurlait comme lui mais pas de douleur, quelque chose qui hurlait de rage, de haine et qui réclamait son corps. Quelque chose qui prenait son corps de force et qui prenait le contrôle de son esprit. Puis il se calma, il était à genoux la tête entre ses mains.


Il se releva, calmement, se redressa, les yeux clos, pencha sa tête en arrière en prenant une grande inspiration, puis la rabaissa et ne bougea plus, se contentant de respirer avec un grondement qui mit les mangemort mal à l’aise.

Bellactrix fut la première à reprendre suffisamment d’aplomb et s’avança vers lui d’un air assuré, tandis que les autres plus prudent et conscient du risque Potter saisir leur baguette, d’un air mal assuré.

-Oh! Comme c’est touchant, dit-elle, le petit Potter nous fait une crise. Tu comptes nous faire peur?

Ajouta t-elle avec une voix qui se voulait mielleuse.

Mais d’un coup Harry rouvrit brusquement les yeux dans lequel brillait une lueur des plus alarmantes, ce qui figea Bellactrix sur place. Ils avaient perdu leur vert émeraude, ils avaient pris une éclat d’un or étincelant. Puis il eut un rictus qui lui glaça le sang.

-Non, je veux juste te tuer. Dit-il avec dans un sourire dément accompagné d’une voix gutturale.

Avant qu’elle n’ai pu esquisser le moindre mouvement de recul, il la saisit à la gorge et sous la douleur et la surprise elle ploya, sans pouvoir rien y faire. Le mangemort qui était sur la droite de Harry et qui le retenait quelque seconde plus tôt, lui décocha un stupéfix qui l’atteint en plein flan, mais à la surprise de tous, il ne vacilla même pas, il la tenait toujours mais tourna son regard vers son agresseur. Lorsque celui-ci croisa celui du mangemort ce dernier fut projeté à plusieurs mètres pour aller s’encastrer dans le mur cinq mètres plus loin. Harry reporta calmement son regard sur celui de Bellatrix qui était toujours prisonnière de sa poigne et qui avait perdu sa baguette sous le coup. Pendant qu’elle agonisait les autres se réveillèrent de leur surprise et attaquèrent à coup d’endoloris. Cela finit par payer car au bout de quelques attaques il lâcha prise, dans un cri qui ressemblait plus à un rugissement qu’autre chose et fut projeté à terre quelques mètres plus loin. Bellactrix tomba à terre la main à la gorge et prenant une grande inspiration.

-Bon sens qu’est-ce qui se passe? Dit-elle en se relevant aidée d’un de ses alliés.

Les autres incrédules faisaient face à Harry qui se relevait avec un calme et un aplomb qui en fit reculer plus d’un. Il était différent, semblait plus grand, son regard désormais animé d’une froideur à faire pâlir un mort, ses yeux verts c’était teint d’une étrange lueur ambre et or et ils semblaient voir à travers leur chair.

-Apparemment nous allons passer à la vitesse supérieure. Dit-il la tête sur le coté et son sourire dément sur les lèvres.

Puis sans prévenir et avec une vitesse de félin, il se jeta sur eux. Il attrapa le premier d’entre eux et le projeta, avec une force hors norme, à travers la fenêtre du salon. Tandis qu’il en empoignait un autre ils levèrent leur baguette, tout en prenant garde à bien s’éloigner de leur assaillant. Mais trop tard, lorsque les sorts fusèrent dans sa direction il s’était déjà suffisamment éloigné avec sa proie qu’il ne tarda pas à relâcher, inconsciente et qui s’effondra nette. D’un geste de la main il ramena trois baguettes vers lui, tout en projetant leur propriétaire contre le mur juste derrière.

-Et de trois. Ironisa t-il pendant que les trois restants, dont Bellatrix, stupéfiés ne savait quoi faire.

Il restèrent là, à se faire face, Harry toujours son sourire en coin.


Puis l’un d’eux, suivit des deux autres, fit apparaître une épée et se jeta sur lui. Ses compagnons suivirent le mouvement. Lorsque le plus costaud et le plus proche abattit son arme dans un cri de guerre, Harry qui ne quittait pas Bellatrix des yeux, s’en saisit d’une seule main sans esquisser le moindre mouvement de recul ni d’effort. Le mangemort terrifié par son inefficacité n’osa même plus bouger et ses camarades non plus, stoppés net dans leur élan par la surprise.

Harry tourna son regard sur cette inefficace mangemort, dont il tenait l’épée et dans un sourire toujours aussi dément dit:

-C’était sensé faire quoi?

L’agresseur savait l’avoir blessé car un mince filé de sang, sortant de sa main, s’écoulait sur le fil de la lame. Mais il se demanda si, lui, l’avait remarqué. Puis dans un brusque mouvement du poignet il ouvrit sa main qui lança un éclair bleu droit sur le visage du mangemort qui fut projeté à travers la cloison qui donnait sur l’entrée. Puis il se décida à avancer vers les deux restants, les yeux uniquement rivait sur ceux de Bellatrix. Il projeta le mangemort restant avec un revers de la main et s’avança vers elle.

-Tu te souviens de ce que je t’ai dit, lorsque tu as tué Sirius? Dit-il, maintenant à quelque centimètre de son visage. Je t’ai dit que je te tuerai, il marque une pause puis ajouta dans un rictus, merci de m’éviter de te chercher.

Elle crispa ses mains sur la garde de son épée et dans une inspiration mal assurée s’élança. Mais cette fois encore il stoppa l’attaque en se saisissant de sa gorge. Elle ne pouvait plus bouger, comme pétrifiée, lâcha son arme et porta ses mains directement à son cou emprisonné. Elle se sentait comme vidée de tout, gelée jusqu’au os, rattrapée par les pires souvenirs de son existence, lorsqu’elle comprit qu’il la vidait de son énergie.

-Tu as compris? Dit-il. C’est une sorte de « baiser du détracteur », amusant non?

Elle revit les pires moments de sa vie s’enchaîner avec une intensité et une lenteur insoutenable. Elle se souvint aussi la souffrance qu’elle avait infligé et la ressentit. Elle aurait préféré souffrir mille mort, qu’il la tue froidement, mais elle ne pouvait ni parler ni supplier.

-Je ne l’aurais pas fait de toute façon. Dit-il. Je préfère que tu ressentes la mort plutôt que tu la subisses.

Elle mit quelque seconde à comprendre qu’il venait de lire en elle.


La porte d’entrée vola en éclat et il entendit une demi douzaine de personne entrer dans la maison. Certains montaient les marches de l’escalier du couloir qui donnaient à l’étage tandis que Dumbledor entra dans le salon furieux et baguette en main, suivi de Maugrey et de Mr Weasley. Tous se figèrent en voyant le spectacle qui s’offrait à eux. Des mangemort inconscients, éparpillés en tout sens et Harry au milieu de la pièce tenant Bellatrix par la gorge, à genoux qui agonisait.

-Harry. Dit fermement Dumbledor après quelque seconde.

Celui-ci dénia enfin lever la tête vers les nouveaux arrivants qui semblaient pétrifiés en voyant son visage si différent, les yeux d’une lueur doré et ambre, le regard froid et pourtant dégageant une chaleur qui semblait voir l‘invisible.

-Albus? Demanda Mr Weasley d’une voix plus que mal assuré.

Pour seule réponse il tendit le bras pour leur signifier de ne pas bouger et s’avança vers Harry. Pour seule réponse celui-ci eut un grondement sourd qui exprimait son mécontentement à cette interruption de son petit jeu. Mais lorsque Dumbeldor s’arrêta à quelque pas de lui et croisa calmement les bras, le regard directement fixé sur celui de Harry. Celui-ci reprit son sourire assurée et reporta son attention sur sa victime.

-Albus, qu’est-ce que vous faites? Demanda Maugret. Si on n’intervient pas il va la tuer.

-Ne bougez pas. Dit alors celui-ci, par dessus son épaule. Vous ne pourriez rien faire, et il risque de vous attaquer.

-Quoi? S’indigna Mr Weasley. Harry ne nous attaquerait jamais.

Dumbledor resta quelque seconde sans rien dire.

-Ce n’est pas Harry. Lança t-il. Alors ne bougez pas.

Et il reporta son attention sur Harry tandis que les autres restaient interloqués. Ils attendirent donc pendant plusieurs interminables secondes durant lesquelles leurs congénères montaient à l’étage les rejoignirent.


Dumbledor ne bougeait pas, d’ailleurs personne ne bougeait et seul l’agonie de Bellatrix brisait cet oppressant silence. Elle agonisait, sentit la mort se répandre à travers elle pendant que toute sa vie, ou du moins les pires moments, lui revinrent à l‘esprit. Harry qui semblait se délecter de son supplice, ne bougeait pas, ses yeux lui perforant l’âme de part en part pour y voir sa souffrance. Elle revoyait les dernières images de sa vie et de son enfance, après avoir vu toutes les souffrances qu’elle avait fait subir et qu’elle avait subi durant sa vie de mangemort. Elle se souvint des pires moment de son enfance dans sa derrière agonie, ces moments durant lequel son père l’avait battu, ce jour où sa mère était morte, sous les coups de son père, en voulant la sauver puis se fut le noir. Elle avait senti le lien qui la reliait à Harry se rompre mais pas la mort l’emporter. Surprise elle leva la tête vers celui qui l’avait lâchée. Son visage était renfrogné comme troublé et contrarié de ce qu’il venait de voir.

-Je… je ne… je ne peux pas tuer ceux qui souffrent. Dit-il sous le regard toujours calme de Dumbledor, mais maintenant soulagé, avant qu’une nouvelle crise le reprenne et lui fasse pousser des hurlements de douleur.

Puis il s’effondra, évanoui, terrassé par la douleur et la fatigue. Maugrey, baguette en main, fut le premier à s’avancer vers un Dumbledor toujours aussi calme et qui n’avait pas sailli.

-Que lui est-il arrivé, Albus? Dit-il en tenant en joue une Bellatrix traumatisée.

Dumbledor mit quelque seconde à répondre et dans un soupir dit:

-Il s’est réveillé. Tous simplement réveillé.



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Chapitre 2

L’inconnu






Harry sentit la douce chaleur d’un feu crépiter dans la cheminée alors qu’il n’était pas tout à fait réveillé. Il se sentait bien, là, sous ces couvertures, il ne savait pas trop où il été mais ce qu’il savait c’est qu’il y était bien. Il entendit des voix murmurer à coté de lui.

-Tu crois qu’il va bien?

-Bien sur, tu as entendu Dumbledor comme moi Hermione, il a dit qu’il avait juste besoin de sommeil.

Il reconnut, aussitôt, les voix de ses deux meilleurs amis, mais voulus les laisser continuer de parler. À vrai dire il était curieux de savoir comment il avait atterri ici. Peut être le diraient t-ils.

-Oui mais quand même ils ont rien voulus nous dire sur ce qui c’est passé. Et de voir Harry arriver inconscient dans les bras de Dumbledor j’ai cru au pire.

-Oui tu as raison moi aussi j’en ai eu l’estomac retournait mais ne t’inquiète pas Fred et George sont allez enquêtaient. Dit t-il avec un petit rire amusé

Harry ne comprenait rien à se qu’ils se disaient. Il n’arrivait pas à souvenir comment il avait atterrit ici, auprès de ses amis, alors il préféra se levé comme ça il pourrait poser lui même les questions.

-Harry! S’exclama Ron en s‘approchant de son lit. Comment vas tu? Tu sais que tu nous as fait une sacré peur vieux? Ajouta t-il alors que Hermionne le suivait au chevet de Harry.

-Qu’est-ce qui t’ait arrivé bon sang? Demanda t’elle dont la voix trahissait un stresse plus qu’apparent.

-Je n’en sais rien. Répondit l’intéressé, dont le levait semblait plus dure que prévu. Je comptait sur vous pour me le dire. Ajouta t-il alors qu’il se rendait compte qu’il ferait mieux de rester allongé.

-Tout ce qu’on sait, dit Ron, c’est que tu est arrivé inconscient et que Dumbledor t’as installé dans ce lit. Il a dit que tu avait besoin de repos. Il a ajouté que l’on devait pas te quitter des yeux, au cas ou.

-Au cas ou, quoi? Demanda Harry surpris d’une telle prudence.

-Chez pas. Dit Ron en haussant les épaules.

-Tu est sûr que tu ne te souvient de rien? Ajouta Hermionne tandis que Harry aiguillé par le décor lugubre de la chambre se rendait compte qu’il était de retour à Square Grimmaurd.

-Alors? Surenchérie Hermione, voyant qu’il ne répondait pas.

-Non je ne me souvient de rien. Juste…, commença t-il en se tenant la tête comme pour en faire sortir ses souvenirs.

-Oui? L’encouragea t-elle.

-Juste que des mangemort ont débarqués dans le salon avec Bellatrix en tête. Lâcha t-il enfin devant leurs regards ahuri.

-Oui, reprit Ron, mon père m’a dit qu’il y avait un risque important pour que ça arrive. C’est pour ça qu’ils allaient venir te chercher, c’était devenu trop risqué de te laisser là bas.

-Pourtant je croyait que voldemort ne pouvait pas m’atteindre là bas. Dit Harry.

-Apparemment non, dit Hermione, sinon il serait venu lui même. Mais il à dut trouver un moyen d’y faire parvenir ses mangemort. En tout cas ça explique pourquoi Dumbledor était si pressé de te faire venir ici.

-Pourquoi ne pas l’avoir fait venir directement ici, après Poudlard, alors? Demanda Ron.

Hermione fit signe qu’elle n’avait pas de réponse à cette, si pertinente, question, tandis que Harry se souvenait qu’ils ignoraient tout la nécessité pour lui d‘allait chez son oncle et sa tante. Il entrepris donc de leur expliquer qu’il devait aller au moins une fois par ans dans la demeure ou résidait le sang de mère, tout en prenant soin de n’en dire que le stricte minimum, ne voulant pas leur confier ce qu’il avait appris il y a à peine un mois.

-Je comprend mieux. fit Hermione.

-Oui, répondit Harry, mais je me demande pourquoi Bellatrix ne m’a pas directement amenait auprès de Voldemort au lieu de m’interrogeait là bas.

-Bonne question. Dit Ron, se tournant vers Hermione qui semblait réfléchir à la question.

-Je suppose, repris t-elle enfin, qu’ils ne pouvaient pas te sortir de la maison. Elle devait toujours pouvoir te protéger même s’ils ont réussi à entrer.

Harry hocha la tête pour signifiait qu’il était d’accord avec cette idée, même s’il n’avait rien compris à la logique qui poussait Hermione à cette conclusion.

-Mais tout de même, repris Ron, ça veut dire que Harry ne pourra plus y retourner.

Hermione répondit par un signe de tête.

-Ce n’est pas pour me déplaire, conclut Harry. Mais au fait, repris t-il avec un air quelque peu inquiet, comment vont t’ils?

-Ton oncle et ta tante? Dit Hermione. Qui fut la seule à saisir le sens de sa question. Je crois que
Dumbledor à dit qu’il n’avait rien eu, grâce à toi.

-Grâce à moi? Répéta Harry interloqué par cette idée qui lui paraissait plus qu’étrange.

-Oui c’est ce qu’il à dit. Repris Ron.

-Bah! Finit par dire Harry. Je pense surtout que c’est parce qu’ils sont arrivaient à temps.

-De toute façon, repris t-il en voyant qu’ils étaient peu convaincu par sa remarque, Dumbledor ne nous le dira pas. Vous le connaissais comme moi, il à une fâcheuse tendance à tout nous cacher.

-Détrompe toi, dit alors Ron en se redressant, gonflant son torse avec fierté, Fred et George sont allaient « enquêter » .

Hermionne qui avait sourit à sa remarque repris, alors que Harry l’interrogeait du regard.

-Oui ils sont allaient espionner la réunion qui à lieu en ce moment, avec Ginny.

-Il ne devraient plus tarder. Ajouta Ron en mimant de regarder sa montre.

Étrangement Harry n’était pas pressé de savoir ce qu’ils pourrait découvrir. Mais il entendait déjà les pas des jumeaux suivi de ceux de Ginny, dans les escaliers. Ils entrèrent dans la chambre et regardèrent Harry d’un air plutôt perplexe avant de s’installaient dire un mot.

-Alors? S’impatienta Hermione en devançant Ron qui avait déjà ouvert la bouche.

Ils ne répondirent pas de suite, le regard toujours rivé sur Harry qui semblait de plus en plus mal à l’aise, d’autant que dans la pénombre il avait du mal à distinguer l’expression de leur visage.

-D’après ce que l’on as entendu…, commença enfin George.

-Le boulot était déjà fini lorsqu’ils sont arrivé. Finit Fred.

Tout les regard se tournèrent vers Harry qui ne semblait pas vraiment comprendre le sens de la phrase des jumeaux.

-Apparemment, repris Ginny, lorsqu’ils sont arrivaient Harry les avait déjà tous battu.

Lorsque Harry vit les visages plus que surpris de Ron et Hermione ce tourner à nouveau vers lui il compris que l’expression des jumeaux trahissait une certaine admiration envers lui qui le mettait, décidément vraiment mal à l’aise.

-Ouaip. Surenchéri un Fred décidément trop admiratif au goût de Harry. D’après ce qu’ils ont dis il ne restait plus grand chose des mangemort et du salon.

-Ils étaient tous HS quand ils sont arrivé. Ajouta George.

-Quoi? Marqua Ron précédant un Harry restait la bouche bée. Qu’est ce que vous racontaient? Comment Harry aurait il put battre plusieurs mangemort à lui seul?

-C’est vrai, vous êtes sur de ce que vous avez entendu? Rajouta Hermionne tandis que les jumeaux et Ginny hochèrent la tête en signe affirmatif.

-D’autan que je n’avais pas ma baguette sur moi. Renchérie Harry qui trouvait la journée décidément trop riche en émotions alors qu’il ne c’était pas encore remis de sa précédente années à Poudlard.

-Comment sa t’avait pas baguette? C’est pas possible ça de pas avoir sa baguette sur soit, alors que le plus puissant mage noir vous cour après. Dit Ron la mine navré en regardant le plafond comme pour s’adresser à un dieu.

-Dis donc j’était censé être en sécurité, alors s’il te plait ne vient pas me donner de leçons. Dit Harry la mine refrogné et l’air vexait.

-D’accord, dit-il en voyant l’air blasé de Ron, la prochaine je resterait « armé ».

-Au faite, repris Hermionne en se tournant vers les jumeaux, c’est tout se que vous avez pus apprendre?

-Ben…oui…c‘est que… commença Fred l’air gêné.

-Oui… enfin… à vrai dire… continua George.

-À vrai dire on c’est fait pincer voilà ce qu’il y a. Termina Ginny qui ne semblait pas avoir appréciait la fin de leur escapade.

Ils se mirent à rirent de bon cœur même si l’atmosphère de ces derniers mois les empêchaient d’être parfaitement insouciant, d’ailleurs Harry se demanda pendant un instant si ce n’était pas un luxe que de penser à se détendre en des temps pareil, mais ils continuèrent tout de même à rire et à parler pendant une bonne heure mais Harry savait que quelque chose n‘allait pas, il n‘aurait su dire quoi, sur le moment mais il fallait qu’il parle à Dumbledor.

Mme Weasley entra dans la chambre en leur disant que le repas du soir était prés et qu’ils devaient se restaurait et comme on aurait pu s’en douter elle se dirigea en même temps vers Harry et l’enlaça dans une étreinte qui failli lui couper la respiration mais qui lui réchauffa le cœur et lui donna l‘impression d‘être en sûreté parmi ceux qui le considérait comme étant de leur famille.

-Alors comment ça va mon petit Harry?

-Bien, bien. Mentit-il d’un ton morose car même s’il se sentait désormais en sécurité et bien entouré, son cœur lui, savait bien que ce n’était que provisoire étant donné sa si « palpitante » vie.

-Bien, repris Mme Weasley en relâchant son étreinte, alors tout le monde en bas pour le repas et quant-à vous, dit t-elle pointant les jumeaux du doigt et la voix montant significativement, si on m’apprend que vous avez encore espionné une réunion de l’ordre gare à vous.

Sur ce, tous descendirent en bas, tandis que Harry, au fur et à mesure des marches menant au hall d’entré, ressentait la présence de son défunt parrain. Il sentait son odeur embaumé la trop vieille maison des Black, son aura qui avait tant parcouru ces marches et chaque pièce. Mais par dessus tout c’était son esprit qu’il sentait comme s’il avait laissait ici quelque chose qui faisait que cette maison ne pouvais exister sans que l’on pense à lui.

Il fut tirait de sa torpeur lorsque arrivait dans la cuisine il reconnu quelques un des membres de l’ordre venus prendre le dîner, eux aussi. Lorsque il entra dans la cuisine les membres présent se levèrent pour venir le saluer chaleureusement Harry, ce qui lui réchauffa le cœur surtout lorsque après Maugret Remus vint lui serait la main.

-Alors Harry ça va comme tu veux? Dit-il d’une voix éteinte que Harry reconnu comme étant celle qu’il arborait après une pleine lune exténuante. Je n’ai pas put venir te chercher moi même, vraiment désolé. Ajouta t-il comme pour confirmer son idée.

-Ce n’est rien professeur. Dit-il alors pour le rassurer.

-Il serait peut être temps que tu m’appel par mon prénom Harry. Lui sourit Remus.

-Bien pro… euh… Remus. Bafouilla Harry avant de rire avec son ancien professeur.

-Bien Harry vient manger. Dit Mme Weasley l’entraînant par le bras. Tu as plus besoin de manger que nous tous ici.

Harry remarqua qu’elle semblait vraiment inquiète de son états de santé, d’ailleurs à bien y réfléchir ils semblaient tous très inquiet à voir la mine qu’il tiré le regardant manger, ce qui eu pour effet de lui couper l’appétit plutôt qu’autre chose mais il se força tout de même à finir son assiette. Il avait l’irrépressible envie de leur faire plaisir. Après tout ils avait risquaient leur vie plus d’une fois pour lui, notamment au département des mystère après son stupide sauvetage qui avait tout compte fait coûtait la vie son parrain et il n’avait aucune envie de faire ce qu’il jugeait comme un caprice. Cependant le souvenir brusque de son parrain au département des mystère alourdit un peu plus sa tache. Il finit tant bien que mal, accompagnait de Ginny qui semblait tout aussi peiner à finir son assiette, quand la porte d’entrée s’ouvrit à la volé, sortant le tableaux d’entré de son si « réparateur » sommeille, du moins pour les habitants de la maison.

Tous ce précipitèrent pour voir ce qui se passé et virent Dumbledor à l’entrée accompagnait de plusieurs nouveaux membre de l’ordre, que Harry ne connaissait pas, et qui ne semblaient pas vraiment apprécier les plaintes d’un tableau qui plus est qui était moche.

Dumbledor s’apprêtait à aller calmer le portrait quand le dernier membre à être entrait tourna la tête vers le dis tableau qui sembla se figer dans son hurlement, le teint acariâtre qui passa au blanc nacré et le fait n’osa même plus fermer sa bouche laissait à penser qu‘il était pétrifier de peur.

Certain se retournèrent vers ce nouvel arrivant qui avait réussi à faire taire ce maudit tableaux d’un simple regard. Il était grand, presque autant que Dumbledor, d’une carrure à faire pâlir Hagrid lui même et d’une démarche droite et fluide qui lui donnait une prestance hors norme. Cependant Harry ne put distinguer son visage enfouit dans une cagoule qu’il aurait juré qu’elle aurait put appartenir à un mangemort.

Soudain il porta la main à son front, Voldemort semblait connaître cette individu et ne semblait pas du tout l’appréciait. Harry avait baissait un peu sa garde ces temps ci. Bien sur il bloquait son esprit à Voldemort mais n’y mettait plus tellement de force, après tout il était restait chez les Dursley pendant plusieurs jours et Voldemort n’avait pas beaucoup d’intérêt à les surveiller, enfin c’est ce qu’il croyait jusqu’à cette attaque. Mais là malgré ses efforts il n’arrivait pas à fermer son esprit, IL semblait vraiment furieux à la vue de cette homme et personne ne sembla remarquer la lutte intérieur qu’il devait subir à cette instant précis, il n‘hurlait pas cette, il ne voulais plus hurler à cause de lui, mais là il ne pourrait pas tenir longtemps il le savait. Bizarrement, alors que Voldemort semblait vouloir sortir du corps de Harry pour attaquer, l’inconnu plongea son regard dans celui de Harry et avant que celui ci ne comprenne quoi que ce soit, la douleur, comme la présence de voldemort, semblaient avoir été balayé de son esprit et une muraille dont il n’était pas le concepteur c’était érigé dans son mental bloquant toute intrusion de son ennemi. Ils se fixèrent pendant quelque seconde durant lequel ses amis étaient aller saluer les nouveaux arrivant mais Harry était plus perdu qu’autre chose.

-Je te présente le jeune Harry Potter, William. Dit Dumbledor qui semblait être le seul à avoir compris ce qui se passé.

Pour seul réponse, le prénommé William, hocha la tête en signe d’affirmation tout en se dirigeant à l’écart tendit que Dumbledor jeta un sourire chaleureux à Harry avant de le suivre.

-Drôle de bonhomme. Dit Ron qui avait rejoint Harry et qui ne semblait pas plus que ça emballé à l’idée que quelqu’un en tenu de mangemort ne se joigne à eux.

Harry n’eu pas vraiment le temps de répondre que Remus l’entraîna par le bras pour lui présenter les nouveaux arrivant. Il y avait un jeune sorcier au sourire ravageur du nom de Marcus Gunntag, une sorcière qui le tenait par le bras, probablement sa femme, Estelle Gunntag, d’autre sorcier et sorcière, Jessica Magdec, Martha Zingan, Norbert Mac Sain et bien d’autre dont Harry ne retins pas le nom et qui semblait plus enchanté que lui de ses présentations qui soit dit en passant le mettait, pour la énième fois de la journée, assez mal à l’aise. Mais il se devait de faire bonne figure sachant que beaucoup voyait déjà en lui autre chose qu’un simple « survivant ». Cependant Harry avait focalisé son attention sur ce sorcier qui avait si bien pénétré son esprit et avait si facilement repoussé Voldemort.

-Tu l’as remarquait toi aussi, n’est ce pas? Dit Remus maintenant à sa droite et qui fixait lui aussi l’inconnu avec un regard étrangement dure et des sourcil froncés.

Harry se demanda si ce qu’il aurait dut remarquer était ce qu’il avait réellement remarqué mais acquiesça.

-Vous le connaît? Ce décida t-il à demander à son ancien professeur.

-Non. Dit il d’un ton qui trahissait une certaine appréhension. Je ne sais pas qui c’est mais ce que je sais par contre c’est qu’il dégage une aura très étrange.

Harry resta perplexe à une tel affirmation.

-Quoiqu’il en soit, Repris Remus, une chose est sur, cette homme, si ça en ai un, est très puissant.

Harry allait lui demander comment il pouvait en savoir autant sur un homme dont il ne connaissait apparemment rien, mais se ravisa, se souvenant que les capacité de loup-garou de son ancien professeur lui permettait de voir bien au delà de ce que les autres sorcier était généralement capable de comprendre et de percevoir. Ce qui le préoccupait le plus, c’est la remarque qu’il avait faite sur la nature de cette homme. Il resta là, immobile, Remus à ses cotés, en train d’observait l’homme qui semblait en grande conversation avec Dumbledor. Pendant une seconde celui ci tourna sont regard vers eux ce qui troubla Harry et Remus par la même occasion, avant de reprendre sa conversation sous l’œil amusait de Dumbledor.

-Alors vous deux. Dit Mr Weasley, arrivant par derrière et les attrapant par le bras pour les entraîner avec lui. Tout le monde est déjà dans le salon et vous vous restez là, le regard dans le vide?

-Ha ha tu as raison Arthur, allez Harry allons y. Dit Remus qui avait repris sa bonne humeur, un peu trop rapidement au goût de Harry .

Il lui sourit cependant en retour et le suivit, un peu à contre cœur cependant. Ils entrèrent dans le salon où les conversations battaient leurs pleins. Des tables avaient étés aménagées et l’ambiance aurait put paraître festif en d’autre temps et en d‘autre lieu. Hermione était en grande conversation avec le professeur Mc Gonagal, Ron et ses frères discutaient avec le jeune couple de sorcier, Rogue semblait presque convaincant dans son attention portait à un Maugret qui devait sans doute lui parler de ses anciens exploits d’Auror et Remus avait rejoint Mr et Mme Weasley pour parler de tout et de rien. Harry se réjouit de cette belle ambiance et décida d’aller se servir à boire, à une table, quand il sentit une main se poser sur son épaule.

-Bonjour Mr Potter. Dit une femme d’une beauté évidente malgré qu’elle semblait avoir une quarantaine d’années.

Elle lui souriait d’une façon très douce qui aurait put, il en était sur, mettre beaucoup de jeune gens de son age assez mal à l’aise.

-Bonjour. Dit à son tour Harry d’une manière tout aussi douce et souriante qui sembla un peu surprendre son interlocutrice, ne s’attendant sûrement pas à ce que quelqu’un avec une vie aussi oppressante que la sienne puisse adopter un air si posé. Elle repris cependant son air détendu.

-Je suis ravi de faire votre connaissance Mr Potter. J’aurais voulus vous demander un service? Acheva t’elle d’un air gêné.

Harry fut quelque peu surpris par une telle demande mais acquiesça plus par politesse qu’autre chose ce qui sembla profondément soulager cette femme qui pour le coup se vit rajeunir de quelque années, comme débarrassé d’un lourd fardeau, ce qui inquiéta un peu Harry.

-Ne vous inquiétait pas, le rassura t’elle voyant son air inquiet, je voudrait juste vous demander si vous pouviez veiller sur ma fille Anna.

-Quoi? Harry ne put retenir la question tellement celle de la femme lui parut absurde. Le prendrait t’elle pour un baby-sister?

-Rassurais vous, je ne vous demande pas de jouer les gardes du corps. Le rassura t-elle à nouveau. Voilà, commença t’elle à expliquer, je m’appel Diana Sargon, on c’est dit bonjour tout à l’heure et ma fille ce nomme Anna Sargon, nous arrivons tout droit de Salem pour venir porter assistance à l’ordre. Du moins c’est surtout moi qui vient donner assistance à l’ordre, quand à ma fille elle ira à Poudlard. Mais étant donner qu’elle n’y connaît personne et qu’elle a un caractère assez…, disons, difficile, j’aurai aimé savoir si vous pouviez garder un œil sur elle. Pas devenir amis avec elle, mais seulement pouvoir me prévenir au cas ou elle se laisserait influencer ou n‘est l‘intention de faire une, disons, bêtise.

-Vous voulait que j’espionne votre fille? Demanda Harry d’un air assez débitait. Il se demandé bien pourquoi lui demander une telle chose. Après tout c’était Dumbledor le directeur pas lui.

-Non, non rassurais vous, s’empressa t-elle d’ajouter, je voudrais juste que vous gardiez un œil sur elle. Je ne peux pas demander à Albus il à déjà trop de travaille et puis c‘est lui qui m‘a dit de faire appel à vous.

Pendant une seconde Harry leva les yeux au ciel. Décidément son directeur n’était pas du genre à baisser les bras et tous les moyens était bon pour lui occuper l’esprit et repousser l’inévitable moment où Harry devrait faire son choix. Mais il ne lui en voulait pas, après tout moins il y penserait mieux se serait.

-Ma fille est tout ce qu’il me reste. Reprit t’elle. Elle hait les mangemort, pour lui avoir enlevait son père. Il était Auror et est mort en la protégeant. J’ai peur qu’elle ne fasse une bêtise, sachant que poudlard renferme beaucoup de futur mangemort. Elle a beaucoup de talent, continua t’elle comme pour chercher des arguments pouvant le convaincre, et elle…

-D’accord. L’interrompis Harry, à sa plus grande surprise. Il savait mieux que quiconque ce que l’on pouvait éprouvé à perdre un parent. Je veillerait sur votre fille Mme Sargon. Ajouta t-il en lui tendant le verre qu’il venait de se servir.

-Je vous remercie sincèrement Mr Potter. Dit elle en prenant le verre, soulageait d’avoir put confiait sa fille à harry. Au fait, s’empressa t’elle d’ajouter, ma fille sera en sixième années.

Harry hocha la tête se disant qu’elle serait plus facile à surveiller comme ça. Puis il mirent fin à la conversation. Elle alla rejoindre un groupe d’amis et Harry rejoignit Ron et Hermione qui semblaient en grande conversation avec Ginny. Pendant un instant il soupira et se rendit que sa nouvelle année à poudlard ne serait s’en doute pas plus calme que les précédentes.

-Tu connais la dernière Harry? Demanda Ron, en lui faisant signe de la main. Le type en tenu de mangemort de toute à l’heure, c’est notre nouveau prof de défense contre les forces du mal.

Harry resta un moment interloqué par la nouvel tandis que son regard se posa sur l’homme en question, qui venait d‘entrer dans la salle avec Dumbledor. Décidément il avait l’affreuse intuition que cette année allait être plus que remuante. Mais à bien y réfléchir il n’était pas mécontent de la nouvelle. Il était affreusement curieux d’en savoir plus sur ce personnage.


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bien tu vois qu'elle plaît ta fic ! Tu me dis portnawak!

lol candy, ouais ? manque un mot est deux fans.
"ému"

Chapitre 3

Rentrées à Poudlard





Ils avaient quitté Londres depuis plusieurs heures déjà. Ils étaient assis dans leur compartiment habituel. Ron et Neville jouaient aux échecs tandis que Luna lisait un exemplaire du Chicaneur et que Ginny et Hermione parlaient de sortilège et d ‘autres sujets cocasses qu‘ont les filles de cette âge là.

Harry, lui, regardait, l’air pensif, le paysage défiler devant ses yeux, à travers la fenêtre de leur wagon, se contentant de faire rouler une petite boule bleu au bout d‘un pendentif autour de son coup.

Il se remémora ces vacances d’été, trop courtes à son goût. Les soirées passées au coin du feu à jouer avec Ron, ces journée à réviser avec Hermione et ces nuits étrangement calmes.

À vrai dire depuis sa rencontre avec cet étrange personnage qui avait fait son entrée à scare grimmaud, Harry n’avait plus eu de cauchemar. Au début il avait cru que l’homme en question lui avait jeté un sort persistant mais plus le temps passé plus il se disait que ce qui le préservé de Voldemort n’avait rien avoir avec cette étrange rencontre. Certes, lorsque le prince des ténèbres s’était manifesté, le sorcier en question c’était insinué dans son esprit avec une violence et une férocité si inouï qu’il avait eu l’impression qu’il allait le tuer. Mais il s’était vite rendu compte que l’attaque n’était pas dirigée contre lui mais contre Voldemort. Harry avait sentit alors un duel débuter. Duel dont il n’était que le champ de bataille mais cela avait été aussi court que violent et Voldemort avait cédé place tandis que son adversaire dressait des murailles invisibles autour de l’esprit de Harry. À bien y réfléchir il se souvint que cette muraille était restée présente plusieurs jours en lui. Il s’était longtemps demandé comment cet homme avait réussi un tel sortilège qu’il ne connaissait pas mais dont il ne doutait de l‘efficacité.

Cette soirée là l’avait longtemps hanté sans qu’il n’en parle à personne, si ce n’est avec Remus qui éprouvait une sorte de crainte instinctif envers cet homme. Probablement dut à son état de loup-garou, avait-il conclu pour lui même. Mais ce qui le troublait plus que l’identité de l’homme en question c’est ce qu’il ressentait en sa présence; comme si un lien c’était établi entre eux. Plus que de la crainte Harry ne pouvait s’empêcher d’éprouver de l’admiration pour ce sorcier qui dégageait une aura qu’il ne retrouvait que chez Dumbledor en de très rares occasions. Il était cependant heureux de savoir qu’il serait leur prochain professeur de défense contre les forces du mal, même si ses amis étaient loin de partager son enthousiasme, surtout Ron et à plus forte raison Neville à qui ils venaient de raconter leurs vacances et qui tremblait déjà à l’idée d’avoir un tel personnage comme professeur, surtout après les commentaires «encourageants» de Ron.

Harry se souvint ainsi du reste de ces vacances . La mission que lui avait confié cette étrange femme, les jours passés à récupérer de sa mésaventure chez sa famille adoptive et surtout les semaines à se demander ce qui avait bien pu s’y passer ce jour là, les étranges rêves qui n’étaient plus des cauchemars mais pas non plus de doux songes innocents. Il ne se souvenait jamais de leur contenu mais il se sentait toujours étrangement calme et serein lorsque le matin pointé son nez, comme si son sommeil le libérait de ses chaînes existentielles. Cela n’avait pourtant pas duré, car un jour Dumbledor, qui semblait s’être rendu compte de sa tranquillité d’esprit inhabituelle, lui avait remis un étrange collier en prétendant qu’il était nécessaire à son bon rétablissement. Harry n’avait pas pour habitude de remettre en question les choix de son protecteur mais lorsqu’il se rendit compte que ce bijoux le privait de son sommeil si réparateur il avait voulu le retirer mais Dumbledor lui avait sommet de n’en rien faire et il avait fini par si habituer. De toute façon le pendentif était ensorcelé et ne pouvait être enlevé que par celui qui l’avait mit en place. Il commençait vraiment à douter des choix de son directeur mais celui ci lui avait dit qu‘une fois à Poudlard il lui expliquerait tout, ce qui n‘eu pas pour effet de le rassurer mais il savait que Dumbledor était débordé et ne préféra pas insister et compris que cela impliquerait des changements dont il valait mieux en discuter au calme.

Le reste des vacances était passé pour relativement calme comparé à tous ça, malgré tous les nombreux rapports inquiétants sur la situation actuelle. Cependant les choses s’étaient apparemment stabilisées, si l’on pouvait dire ça comme ça.

-HARRY!!!cria Hermione agacé.

-Hein… quoi? Répondit l’intéressé plutôt surpris d‘être aussi brutalement tiré de ses pensées, tandis que tous, le regardaient sourire en coin.

-Ben alors, tu dors ou quoi? Demanda Ron à son tour, tout en pouffant de rire.

-Non, non, j’étais juste en train de penser.

-Tu penses un peu trop si tu veux mon avis. Repris Hermione.

Harry avait remarqué qu’à la différence de ses amis Hermione était très attentive à son comportement depuis quelque temps, comme une mère qui veillerait un peu trop sur sa progéniture. Ce qui avait pour effet d’agacer Harry mais aussi de le réconforter.

-Arrête de t’inquiéter autant « maman » et puis personne ne te l‘a demandé ton avis. Lui sourit-il pour l'a détendre.

Elle lui rendit son sourire en réponse et dit:

-Je voulais te dire qu’on était presque arrivé. On s’est tous changé sauf toi.

Effectivement Harry était encore habillé comme un moldu et entrepris donc de changer ce petit détail qui avait tout de même son importance au sein de l‘école mais non sans ajouter un « oui, maman » bien ironique.

-Au fait, on a pas encore vu Drago et compagnie. Dit Ron.

-Et tu t’en plaint? Blêmit Ginny.

-Bah, c’est que j’aurais bien aimé m’amuser, si vous voyez ce que je veux dire. Ajouta-il d’un sourire narquois.

Mais Harry était déjà retourné dans ses pensées tout en enfilant sa robe de sorcier.

-Harry. L’interpella pour la énième fois Hermione d‘un ton las.

-Quoi? Rétorqua t-il dans un ton qui laissait paraître une certaine lassitude.

-Tu sais très bien ce qu’il y a. se fâcha t-elle. Tu passe le plus clair de ton temps assis à penser à je ne sais quoi, tu ne prend même plus de plaisir à t’amuser et tu n’as même pas râlé une seule fois à travailler cet été et pour être franc à certains moments j’avais l’impression que tu travaillais plus que moi.

-C’est vrai Harry on est très inquiet pour toi tu sais. Rajouta Ron qui avait repris son sérieux.

Mais Harry ce borna à ne rien vouloir dire, adoptant ainsi la politique de l’autruche qu’il avait mis si souvent en pratique ces dernier temps.

-Tu ne nous as jamais dit ce qui était arrivé dans le bureau de Dumbledor ni de quoi vous aviez parler. Reprit Hermione après un moment de silence.

Elle venait de toucher la corde sensible, ce point que Harry ne voulait en aucun cas soulever et surtout pas avec ses amis.

-Et alors? Se contenta t-il de répondre froidement.

Il n’avait pas l’intention de leur dire quoique ce soi, tend bien même il devrait se les mettre à dos il ne leur dévoilerait rien, non surtout pas ça, c‘était trop dur. Il refusait catégoriquement de leur parler de quoique ce soit qui est un rapport de prés ou de loin avec la prophétie. Et il décida de quitter la cabine sur ces dernières paroles, laissant ces amis à leur mécontentement mais peu importé. Peu importé qu'ils lui en veuillent ou même qu'ils le haïssent, du moment que plus jamais leur vie ne soient mise en danger à cause de lui que plus personne ne risque la mort pour lui.

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Il se retrouva à marcher dans le train, passant devant ces wagons si animés de conversation joviales et innocentes dont il ne sentait plus la force d’apprécier. Certain élèves le saluaient chaleureusement à son passage, surtout ceux qu’il avait entraîné l’année passée, d’autres se levaient même dans un air de soldat devant leur général, ce qui l’amusa quelque peu. Au bout d’un wagon il croisa son ancienne petite amie, accompagnée d’un attroupement de commères. Elles ne le remarquèrent pas de suite mais lorsque ce fut le cas elles se figèrent et se turent. Il croisa le regard de Cho et elle baissa le sien, rougissant au passage. Il ne lui adressa qu’un simple « bonjour » avant de poursuivre son chemin s’en même attendre de réponse de sa part. Il n’en voulait d’ailleurs aucune, à quoi bon réveiller de veilles blessures? Il en avait déjà assez qui le torturaient.

Il se retrouva au bout du train quelques minutes plus tard, à respirer l’air frais et vivifiant que tout son être semblait tant lui réclamer et qui le libérait de ces regards devenu si oppressants. ses pensées allaient et vaquaient comme à leur habitude mais, contemplant le paysage de l’arrière du train, il remarqua quelque chose qu’il n’avait jusqu’alors jamais vu ni même soupçonné. Il se remit vite de sa surprise pour admirer ce qui se déroulait devant lui, d’ailleurs, aujourd’hui, qu’est ce qu’y aurait bien pu le surprendre plus de quelques secondes? Cependant ce qu’il voyait le troubla, il n’avait jamais vu une chose pareille et n’arrivait pas définir ce dont il s’agissait. C’était une longue traînée de lumière, vive par endroit, claire par d’autre et parfois même étrangement pâle. Elle semblait suivre le train dans son sillon mais restait tout de même à distance. Les couleur formait quelque chose que Harry connaissait, mais il n’arrivait pas à définir ce que c’était. Au moins il savait que ça n’était pas un monstre envoyé par voldemort. C’est vrai, après tout il l’aurait senti si ça avait était le cas. Mais pour être honnête Harry ne se sentait tous simplement pas en danger cette chose qui se mouvait sous ses yeux avec une telle grâce ne pouvait tout simplement pas être maléfique. Il la contempla de longues minutes comme hypnotisé. Puis la « forme » qui semblait l’étudier comme lui le faisait s’envola par dessus les toits des wagons et Harry l'a perdit de vue. Il se demanda un instant s’il n’était pas trop sûr de lui et si cette chose était réellement inoffensive mais après tout si voldemort avait envoyé une telle créature ce n’aurait été que pour le tuer ou le capturer, alors comme ça n’avait pas était le cas, « aucune raison de s’en faire » se dit il tout en retournant vers son wagon, jugeant que le train ne devrait pas tarder à arriver et qu’il devrait faire ses excuses à Hermione et aux autres. Après tout c’était toujours comme ça que ça se passait; elle le questionnait, il se fâchait, s’excusait et elle préférait ne pas insister. Mais tôt ou tard il devrait parler, il le savait. Comment pourrait-il en être autrement? Qui pourrait garder un tel secret bien longtemps? Mais…« mieux vaut que se soit le plus tard possible » soupira t-il.

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À peine avait-il franchi le seuil du troisième wagon qu’il se retrouva nez à nez avec un malfoy au sourire narquois et à une demie douzaine de futur mangemort.

-Alors Potter? On a pas ses gardes du corps aujourd’hui. Dit-il baguette levée et jouissant de cet instant si privilégié à ses yeux.

-Garde du corps? Interrogea Harry pour lui même, un sourcil interrogateur levé et l‘air désabusé. Tu croit vraiment que j’ai besoin de quelqu’un pour te mettre en pièce? Ricana t-il. Allons Malfoy ce n’est pas moi qui ai besoin d’aide à ce qu’on dirait. Ajouta t-il tous en balayant l’assemblée du regard.

-Ne te fout pas de nous Potter. Dit un garçon dont il ne connaissait même pas le nom. On est pas là pour servir de soutient mais pour te donner une leçon. Tu as mit nos parents en prison et on va te le faire payer.

-Ah, je vois. Soupira t’il l’air blasé, pendant que des premières et deuxièmes années, sortirent de leurs cabines, accompagné d’une sublime jeune fille, pour voir ce qui se passait. Ils se demandaient s’il n’avait pas perdu l’esprit. Une demie douzaine d’élève de sixième et septième années le tenait en joue et lui semblait ne pas s’en soucier le moins du monde.

-Hum. Ricana t-il après un silence oppressant.

-Qu’est ce qu’y te fait rire Potter. Cracha avec hargne un septième année.

-Rien, je me demandais juste si vous vous rendiez compte de la situation.

-C’est plutôt toi qui n’a pas l’air de t’en rendre compte. Ironisa Drago.

-Je ne parle pas de ça Malfoy. Soupira t-il comme un adulte qui tente en vain d’expliquer quelque chose d’évident à un enfant. Je veux juste dire qu’une fois sortit de Poudlard et rejoint les rangs de voldemort je vous tuerai si je vous revois et je me demandais si vous vous en rendiez compte.

Ils restèrent tous interloqués, bouche bée, par une telle remarque.

-Ça fait drôle, s’amusa t’il, de voir ses futurs victimes.

L’ambiance semblait s’être glacée dans les rangs adversaires. Cette réalité si évidente et si réelle, lâchée, ainsi, de la bouche de ce Griffondor de malheur, le fit tressaillir. À ce moment là Harry compris l’un des pouvoir les plus influent de Voldemort. La parole, un pouvoir si anodin en apparence, à la portée de tous, mais si puissant dans les mains de ceux qui savent l’utiliser, comme voldemort ou Dumbledor.

-Tu crois que tu nous fais peur. Lui hurla un Malfoy sur le point d’éclater. Je…

Mais avant de finir sa phrase Harry avait déjà commencé à s’avancer vers eux. Furieux, Drago s’apprêta à lui jeter un sort qui lui ferait regretter ses mots mais il n’eu rien le temps de faire, lui et ses complices se retrouvèrent comme aimanté vers l’un ou l’autre des murs du wagon, laissant ainsi à Harry un passage bien large pour passer sans la moindre hâte. Il s’arrêta devant Drago, livide de peur et de rage, d’avoir était si peu efficace, et dit calmement.

-Je n’ai besoin de personne Drago. Ne l’oublis pas.

Puis il reprit son chemin vers le compartiment de ses amis devant les regards éberlués de ces jeunes élèves, notamment des premières années, ainsi que sous les yeux de cette jeune fille dont personne ne semblait avoir remarqué l’étrange présence mais qui semblait ravit du sort des Serpentars. Et eux, ces sorciers en herbe, qui avaient si souvent entendu parler du « survivant », n’avaient pas imaginés qu’ils rencontreraient un tel sorcier qui en quelques secondes avait répondu à la question qui les hantait tous. Comment a t-il survécu, tant de fois, à Lord Voldemort?

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Le reste du voyage se passa relativement bien et l’altercation passa presque inaperçu, si l‘on pouvait dire, et ils arrivèrent à Poudlard environ une heure plus tard. Harry s‘empressa d‘aller saluer son vieille ami Hagrid avant de prendre la diligence tirée par les sinistres sombrals qui les conduisirent au château où le banquet avait déjà était préparé et où la répartition des premières années pouvait commencer.

Harry regarda celle ci se dérouler d’un air absent, plus préoccupé par la place vide à la table des professeurs où aurait dut se trouver son nouveau professeur de défense contre les forces du mal.

-Vous croyez que Dumbledor a changé d’avis au sujet du nouveau prof? Lança Neville plains d’espoir.

-Ça m’étonnerait mais on ne sait jamais. Lui répondit Ron tandis que Harry priait pour qu’il n’en soit rien

Lorsque la répartition fut terminée Albus Dumbledor se leva pour faire ses dernières recommandations. Il fit taire la salle en tapotant avec sa cueillere sur son verre de cristal, comme chaque année et dit.

-Bienvenu à Poudlard chers élèves. Je passerai sur les détails des règles essentielles à suivre aux premières années pour faire des annonces plus importantes. Les préfets de vos maisons respectives feront parvenir ces règles à nos nouveaux arrivants. Je tiens juste à vous préciser qu’il est strictement interdit de se promener dans la forêt interdite sans être accompagné d’un professeur.

Il dirigea son regard sur toute l’assemblée et repris.

-Bien, tout d’abord je tiens à vous annoncer qu’une nouvelle élève va faire son entrée en sixième année.

Les élèves semblèrent intrigués et en vu des événements actuel ils ne purent s’empêcher de chuchoter entre eux comme pour se rassurer, tandis que Harry se souvenait de la promesse qu’il avait faite voilà quelques mois à scare Grimaud. Il regarda Ron et Hermione qui discutaient de cette nouvelle arrivante et s’en voulu de ne pas leur en avoir parler plus tôt mais après tout ce n’était pas intentionnel étant donné qu’il avait complètement oublié cette promesse jusqu’à ce soir.

-Je tiens à rassurer certain d’entre vous, repris le directeur de Poudlard d’un ton plus ferme pour calmer l’assemblée, c’est un cas exceptionnel qui ne risque pas de se renouveler et je vous demanderais de lui faire le meilleur accueille possible.

Cette déclaration rassura effectivement pas mal d’élève qui commençaient à ce demander s’ils n’allaient pas devoir accueillir tout un régiment de réfugiés.

Le professeur Mc Gonagal fit donc entrer la nouvelle élève. Elle avait la silhouette d‘une déesse, des cheveux noir de jais d‘une légèreté surprenante qui lui descendaient jusqu’à la taille, une peau nacré qui faisait penser à la douceur des belle nuits d’hiver et des yeux aussi noir qu’une nuit sans lune où semblait se perdre la chaleur de toute lumière. Son regard était fière et dur et cela sembla d’ailleurs en refroidir plus d’un qui l'a trouva tout de suite glaciale. Mais Harry avait vu trop de chose pour s’arrêter à une simple apparence et il préféra continuer de se perdre dans la contemplation de cette beauté pour en déceler tout les trésors, certain d’y trouver plus que de la glace. Et il avait raison, à travers la dureté de son regard il vit la souffrance de ceux qui on trop longtemps étaient victimes. Il sembla se perdre dans l’étendu de son visage, admirant cette beauté si malmenée par la vie. Il en éprouva une certaine attirance. Il croyait ne plus avoir la force d’aimer qui que ce soit et même si ce qu’il ressentait s’approchait plus de la compassion que du désir, il en éprouva néanmoins un certain plaisir à l'a regarder.

-Anna Sargon, dit la voix du professeur Mc Gonagal le sortant de sa torpeur.

La jeune fille s’avança d’un pas assuré mais visiblement mal à l’aise. Elle s’assit sur le tabouret et mit le choipeau magique sur sa tête. Pendant quelques secondes Harry éprouva une irrépressible peur de l'a voir envoyée à Serpentars. Il attendit, angoissé, durant les quelques secondes qui le séparait du verdict fatal craignant le choix du choipeau magique.

-Griffondor. S’exclama enfin le choipeau tandis qu’Anna le retirait de sa tête et que Harry poussait un soupir de soulagement un peu trop sonore.

-ça va? Lui demanda Ron, un sourcil levé.

-Hein? Oui, oui ne t’inquiètes pas. Lui répondit-il tandis que Anna alla s’asseoir à l’écart des élèves de son âge.

-Bien, reprit Dumbledor, maintenant que vous avez fait connaissance avec votre nouvelle camarade je vais passer à des sujets, malheureusement, bien moins joyeux. Comme vous le savez tous le retour de Lord Voldemort a replongé notre monde dans la guerre dont il fut libéré il y a de cela quinze ans.

Le nom de Voldemort en fit trembler plus d’un mais étrangement beaucoup des compagnons de Harry ne tremblaient plus que de rage à l’annonce de ce nom et comme Dumbledor l’avait pressenti il y avait désormais au sein même de Poudlard une coalition formée autour de lui qui était prête à prendre les armes contre l’ennemi. Mais lui, Harry, ne tremblait ni de rage ni de peur, il était même étrangement stoïque à l‘annonce du nom de son ennemi mortel, pas que ça lui était égal, mais ça le replongeait dans des souvenirs et une réalité qu‘il préférait oublier.

-Ainsi même si au cœur même de Poudlard certains d’entre vous ont des opinions divergentes et parfois même contradictoires je tiens à ce qu’il n’y ait aucune altercation au cours de l‘année. Face à cette guerre nous devons nous montrer solidaire.

Autant prôner la fraternité entre Salazard et Godric se dirent nombres des élèves mais Dumbledor n’était pas fou, contrairement à ce que pensaient certains et il savait que même si cela s’avérait impossible à réaliser il était tout de même bon de rappeler que la fraternité existait.

-Bien, comme vous devez déjà le savoir cette année nous allons accueillir un nouveau professeur de défense contre les force du mal. Déclara Dumbledor en regardant le siège vide à coté du sien. Votre nouveau professeur ne pouvant être présent aujourd’hui vous le verrez donc lors de votre premier cours avec lui.

Personne ne connaissait son identité et ça n’aidait pas à détendre une atmosphère déjà trop tendue.

-Pour finir et avant de vous laisser à vos repas, reprit Dumbledor balayant l’assemblée d’un large sourire par dessus ses lunette en demie lune, je tiens à vous annoncer qu’après délibération du ministère de la magie, celui ci a décidé de permettre aux élèves de s’entraîner à la défense contre les forces du mal après les heures de cours. Des classes seront donc aménagées à cet effet et les élèves pourront se mélanger sans distinction de leur maison appartenant. Ceci étant bien sur dut aux exploits de certains jeunes élèves en situations particulièrement dangereuses ou même des sorciers accomplis n‘auraient pu se sortir. S’empressa t’il d’ajouter, un large sourire aux lèvres.

Cette déclaration réjouit nombres d’élèves, notamment à la table des Griffondors. Ce qui n’eu pas le même effet chez les Serpentars qui semblaient cependant tout de même se réjouir eux aussi de la nouvelle et vu les sourires peu rassurant qui se dessinaient sur leurs visages cela ne présageait rien de bon.

Ainsi le premier repas de l’année débuta, dans une atmosphère plutôt réjouie malgré tout les événements qui pouvaient être à redouter. Harry discutait avec ses amis tandis que Hermione entreprit de faire plus ample connaissance avec la nouvelle arrivante. Harry remarqua que celle ci jetait parfois des regards mauvais à la table des Serpentars et au bout d’un moment, à force de l’observer, celle ci s’en rendit compte et croisa son regard et en vu du regard mauvais dont elle le gratifia à son tour il préféra ne pas insister, vexé.

La fin du repas arriva et les élèves se dirigèrent vers leur dortoir
respectif, Ron et Hermione s’occupant des premières années et Harry s’apprêtant à monter les marches qui le mènerait à son dortoir quand il fut attrapé par une manche et tiré à l’écart. Il fut surpris de voir que c’était Anna qui l’avait attiré et avant qu’il n’eu le temps de dire quoi que ce soit.

-Je sais très bien ce que tu essai de faire. Le réprimanda t-elle presque furieuse. Ma mère t'a demandé de me surveiller n’est ce pas? Harry se senti gêné mais n‘eu pas pour autant l‘occasion de s‘expliquer. Je peux me débrouiller toute seule, je n’ai besoin de personne, c’est clair?

Sa franchise et son aplomb le mire mal à l’aise et il ne su quoi répondre.

-Je n’ai pas besoin d’un jeune sorcier arrogant pour me surveiller.

Tu es peut être l’élève le plus populaire de cette école mais ne va pas croire que je vais t’apprécier comme tout ces imbéciles qui te prennent pour un héros. Finit-elle par lui lancer avant de se retirer, furieuse.

Ron et Hermione qui avait observé la scène de loin le rejoignirent l’air intrigué.

-Qu’est ce qui s’est passé? Demanda Hermione.

-Bah, c’est une longue histoire. Soupira t’il tout en regardant Anna disparaître en haut des marches qui menaient à sa chambre. Puis il se retourna vers ses amis plus intrigué que jamais et ajouta après un court silence.

-Enfin, disons que c’est une promesse que je regrette déjà d’avoir faite.