Eilane
Citation :
je dois dire que le premier chaipitre, j'ai pas du tout été contente, comment ça tu tues sevichou des les premières lignes, ça va pas du tout.
Ben fallait bien que certains meurent ! Et puis j'aime bien faire disparaitre des persos importants auxquels les lecteurs s'attachent et tout et tout... (et puis, ça sera surement pas le seul ! Je sens que je vais me faire lincher à la fin de la fic moi ! )
Citation :
J'ai aucune théorie moi par contre... Pourquoi j'ai pas de théorie ??
Euh...Bonne question
Citation :
j'ai une théorie aussi mais c'est pas la même que Hama....
[mode Bayrou dans les guignols ] Maieuh, comment tu le sais puisque Hama a pas mi sa théorie sur le topic ?? [/fin du mode Bayrou dans les Guignols]
Notes de moi : bon, un chapitre un peu cours, je le conçoit mais que j'ai adoré écrire (et donc que j'ai écrit en deux heures...je deviens très productive parfois !!!!) ! Quelques réponses sont données pour ceux qui liront entre les lignes mais beaucoup de nouvelles questions apparaissent également (j'avais pensé mettre éventuellement certaines réponses en fin de chapitre, mais ça ne concordait pas avec l'ambiance assez mystérieuse et un peu angoissante...donc ce sera pour plus tard... )
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Citation :
Chapitre 10 : L’intrusion
Harry courait à toute vitesse, sentant son point de côté s’amplifier à chaque enjambée, tandis que ses pensées se bousculaient dans sa tête. Quelque chose de grave arrivait, à l’instant même, dans l’enceinte de l’école… Ce qu’ils attendaient tous, depuis des mois, venait très certainement de se produire. Mais qu’attendaient-ils au juste ? Harry n’aurait su le dire exactement.
Il se sentait exténué et terrifié à l’idée de devoir affronter un nouveau danger, mais plus il approchait du château, plus sa cicatrice le brûlait intensément et il vint à son esprit bouleversé que ce qu’ils combattraient bientôt n’avait peut-être rien de nouveau, bien au contraire.
Ils pénétrèrent tous ensemble dans le hall désert et silencieux. Tout Poudlard dormait profondément depuis plusieurs heures déjà. Peut-être avaient-ils rêvé ?
Soudain, un second cri retentit et Harry sentit son sang se glacer. Ce hurlement semblait si désespéré, si vidé de toute joie, qu’il commençait à avoir réellement peur de ce qu’ils allaient découvrir.
-D’après vous, ça venait d’où ? demanda timidement Neville.
Harry se tourna vers ses amis mais aucun ne répondit.
Ginny, les larmes aux yeux, serrait son chat contre sa poitrine tout en tournant la tête dans toutes les directions, Luna fixait le sol en rêvassant comme elle savait si bien le faire, Ron, complètement paniqué, semblait figé sur place et Hermione, songeuse, sa baguette à la main, essayait d’écouter le moindre son qui parvenait à son oreille.
Quant aux professeurs, ils ne paraissaient guère plus rassurés que leurs élèves. Hagrid affichait une mine terrifiée tandis que Lupin, inquiet, soutenait Eilane qui se remettait lentement de ses efforts précédents pour avoir invoqué l’esprit de Sirius. Pourtant, le regard de la jeune femme s’avérait plus calme que ceux de ses compagnons. Harry distinguait dans ses yeux une étrange lueur glaciale qui fit passer un effroyable frisson dans son dos. Les cheveux d’Eilane, eux aussi, avaient changé, très peu de mèches argentées y apparaissaient encore.
A nouveau, un silence pesant, oppressant, envahissait les lieux. Harry scruta les alentours. Tout était calme…trop calme à vrai dire, comme si Poudlard avait soudain sombré dans une bulle hermétique. Il repoussa cette pensée effrayante de son esprit et tenta de réfléchir… S’il n’y avait pas d’autre moyen, ils devaient se séparer, ils iraient plus vite ainsi. Peu enchanté par cette idée, il décida tout de même de la soumettre au groupe. Mais au moment même où il allait prendre la parole, il fut interrompu par Eilane :
-Par ici ! déclara-t-elle d’une voix étrangement paisible.
Elle s’était dégagée des bras de Lupin et montrait du doigt l’escalier principal qui menait aux étages. Harry, suspicieux, se tourna vers elle et laissa échapper un murmure de stupéfaction. Les yeux clairs de la jeune femme avaient pris une teinte plus sombre, oscillant entre le vert et le rouge, et se perdaient dans le vide comme s’ils ne voyaient plus rien. La bille de son pendentif brillait de plus belle tandis qu’elle commençait déjà à avancer, oubliant la fatigue qui, quelques instants plus tôt, lui permettait à peine de marcher.
Harry voulut dire quelque chose, mais le professeur Lupin lui fit signe de se taire.
-Elle est en transe ? demanda Luna, commençant tout juste à s’intéresser à ce qui se passait autour d’elle.
-Non, je ne crois pas…, fit remarquer le professeur Lupin. J’aurais préféré !
Son regard croisa celui de Hagrid et leurs visages devinrent plus sombres encore qu’ils ne l’étaient déjà.
-Il faut donner l’alerte ! s’écria alors le demi-géant, tout en s’éloignant en courant vers le bureau de Dumbledore.
-Non, Rubeus, non ! s’exclama Lupin.
Hagrid s’arrêta net, à plusieurs mètres devant eux.
-Mais…
-Ce serait trop dangereux, mieux vaut rester ensemble, expliqua Remus Lupin.
-Attendez !...Si nous avons entendu le cri depuis dehors, alors tout le château devrait être réveillé, non ? demanda soudain Hermione.
-Nous n’avons pas le temps de nous interroger sur le pourquoi du comment, fit remarquer Lupin tout en montrant Eilane qui arrivait aux dernières marches de l’escalier principal. Nous devons la suivre.
-Et se jeter dans la gueule du loup ? C’est de la folie !
Hagrid regardait Remus, médusé, comme si celui-ci venait de lui demander de sauter d’un avion sans magie ni parachute.
-On n’a pas le choix, rétorqua Lupin. Vous venez avec moi ou non ?
Se demandant ce que tout cela signifiait, les six adolescents suivirent Remus Lupin, prenant toutefois bien soin de rester derrière lui en cas de danger. Hagrid soupira et leur emboîta le pas.
Arrivée en haut de l’escalier principal, Ginny déposa Salem sur le sol tout en lui donnant une petite tape affectueuse sur la tête.
-Reste-là ! murmura-t-elle, la voix légèrement chevrotante.
Le chat émit un miaulement inquiet et regarda avec tristesse le groupe s’éloigner.
Ils grimpèrent ensuite un second escalier, puis un autre et se retrouvèrent finalement au début d’un grand couloir aéré par de nombreux courants d’air.
-Oh mon Dieu ! murmura Harry, tout en frottant son front qui devenait atrocement douloureux. Vous savez où on est ?
-Oui, bien sûr, assura Hermione. Vers les toilettes de Mimi Geignarde !
Ron, angoissé, se tourna vers Harry et lui lança un regard qui signifiait « et alors ? ».
-Donc vers l’entrée de la Chambre des Secrets, expliqua Harry.
En discutant, il n’avait pas remarqué que Lupin et Eilane s’étaient arrêtés et il heurta son ancien professeur de plein fouet.
-Aouch !
-Chut ! fit Lupin tout en montrant le couloir qui s’étendait encore longuement devant eux.
Harry examina attentivement les lieux et s’aperçut qu’une forme sombre, ressemblant affreusement à un corps humain, gisait, inerte, sur le sol.
Lupin accourut auprès de la personne étendue, s’agenouilla à ses côtés, et tenta de sentir son pouls. Eilane, à nouveau consciente, se baissa à son tour.
Remus Lupin leva les yeux vers ses compagnons, la mine défaite, et secoua négativement la tête.
-Hannah Abbot ! s’exclama Neville, horrifié, en apercevant enfin le visage livide de la jeune fille.
Ses yeux grands ouverts semblaient encore refléter la peur panique qui l’avait saisie avant qu’elle ne rende son dernier soupir.
-Qu…Quoi…, gémit Ginny, les yeux pleins de larmes…Si même Poudlard n’est plus sûr, alors qu’allons-nous faire ?
Personne ne répondit.
-Comment est-elle morte ? demanda finalement Harry avec une grimace, sa cicatrice lui infligeant soudain une souffrance quasiment insupportable.
Lupin baissa la tête vers le cadavre de Hannah.
-Peut-être…
-Il est ici ! l’interrompit Eilane, la mine défaite, coupant court au désarroi de ses compagnons.
-Qui ? demanda Harry, mais à la vue de la douleur aiguë qui traversait son front, il craignait de déjà connaître l’identité de l’intrus.
Eilane ne répondit pas, ses yeux se perdaient dans l’obscurité vers la partie du couloir inexplorée.
Harry réalisa alors qu’ils n’étaient pas seuls… Quelque chose, ou quelqu’un, attendait, tapi dans l’ombre, à seulement une dizaine de mètres d’eux.
Harry sortit sa baguette de sa poche et murmura d’une voix toute aussi tremblante que sa main.
-Lumos !
Un mince filet de lumière éclaira faiblement le couloir, mais l’intrus réussit à rester caché.
Eilane se releva doucement et commença à avancer en direction de la zone d’ombre que la baguette de Harry ne pouvait illuminer.
-EILANE ! NON ! cria Lupin, mais la jeune femme ne se retourna pas.
Elle s’arrêta à quelques centimètres des ténèbres. Harry s’avança légèrement afin que la lumière de sa baguette parvienne un peu plus loin. Il lui sembla que son front allait se fendre en deux tant la douleur de sa cicatrice devenait intense.
Devant Eilane, à seulement deux ou trois mètres d’elle, Nagini, le serpent de Lord Voldemort, les observait calmement de ses yeux rouge sang.
-Restez derrière moi ! ordonna Eilane à ses compagnons, les yeux rivés sur l’animal.
-Ce n’est qu’un serpent, fit remarquer Luna, le ton toujours désinvolte.
-Non…, rétorqua Lupin, c’est Lui !
Harry comprit soudain pourquoi sa cicatrice le brûlait si douloureusement et souhaita avidement se trouver n’importe où sauf à cet endroit.
-Tu n’es pas le bienvenu ici ! s’écria Eilane à l’attention de Nagini.
Le serpent tourna sa tête triangulaire vers elle et Harry sut avec certitude qu’il la comprenait. Eilane parlait le fourchelang, tout comme lui-même, et tout comme Lord Voldemort.
Nagini rampa lentement sur le sol de pierre en direction de Miss Snake. Les yeux couleur bronze de la jeune femme croisèrent les prunelles rouges du serpent et ils restèrent là, durant plusieurs minutes, apparemment sans rien faire, Eilane soutenant le regard de Nagini. Mais à y réfléchir, Harry s’aperçut que les yeux qu’il voyait n’appartenaient certainement pas au serpent, il s’agissait véritablement de ceux de Voldemort. Il avait tout simplement pris possession du serpent, comme il savait si bien le faire !
Puis brusquement, Nagini tourna la tête vers Harry et ses camarades.
-Non…Ils sont sous ma protection ! s’exclama Eilane, toujours en fourchelang.
Mais le serpent avançait déjà en direction des adolescents. Eilane ferma les yeux et murmura, presque dans un souffle :
-Flamae !
Un cercle de feu s’embrasa, gardant prisonnier en son sein Nagini et la jeune femme.
-EILANE ! cria Remus, mais il était impossible de lui porter secours.
-Tu n’as rien à faire ici, Tom…Va-t-en , ordonna Eilane dans la langue des serpents.
En dehors du cercle, Harry s’aperçut qu’Hermione, Ron, Luna, Neville et Ginny regardaient leur professeur de Défense contre les Forces du Mal avec des yeux ronds.
-Elle sait parler fourchelang ! commenta Luna.
Hagrid et Lupin, en revanche, ne paraissaient pas surpris.
-Vous étiez au courant, n’est-ce pas ? demanda Harry, la gorge nouée, tandis qu’Eilane tentait toujours de repousser Nagini.
Hagrid acquiesça tristement.
-Il y a de nombreuses choses que tu ignores à son sujet !
-Lesquelles ? interrogea Harry, sentant son avidité de réponse atténuer légèrement sa peur et sa souffrance.
-Elle te l’expliquera…Quand elle sera prête, intervint Lupin.
A l’intérieur du cercle, Eilane ne parlait plus, elle se contentait à nouveau de regarder Nagini dans les yeux et Harry se demanda si elle ne communiquait pas avec Voldemort par la pensée comme elle l’avait fait une fois avec lui-même. Cela ne pouvait signifier qu’une chose, elle savait que Harry comprenait le fourchelang et ne voulait pas qu’il entende certaines révélations…
Après plusieurs longues minutes qui parurent des heures à Harry, Eilane baissa finalement le regard et Nagini se volatilisa sous les yeux ébahis des adolescents. La douleur de Harry disparut également.
Enfin, les flammes s’évaporèrent, tandis qu’Eilane, les yeux baignés de larmes, s’effondrait, inanimée, sur le sol.
Alors que Lupin accourait auprès d’elle et tentait de la ranimer, Harry remarqua un reflet brillant à seulement quelques mètres d’elle.
Il vérifia que personne ne le regardait, s’avança là où avait disparu Nagini et se baissa pour examiner l’objet.
Il s’agissait d’un anneau doré, finement gravé. Harry le ramassa et s’aperçut que l’anneau réchauffait légèrement sa main. Sans savoir vraiment pourquoi il agissait ainsi, il rangea l’objet dans sa poche et revint vers Eilane.
Voila...J'éspère que ça vous a plu...J'attends vos commentaires !
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