Emjy
Auteur : Emjy
Rating : G (tout public)
Centré : sur les 4 Marauders mais comme l'indique le nom de la fic, tout de même essentiellement sur Sirius Black.
Timeline : L'histoire se passe donc bien avant la naissance Harry (les Marauders ont tous 16 ans et sont en 6ème année d'étude à Poudlard). J'ai essayé de coller le plus près possible à ce qu'a écrit JK Rowling sur la question, pour ne pas contredire sa version. Certains éléments on été abordés dans le HP 6, attention!!
Note à l'attention des éventuels lecteurs (j'espère qu'il y en aura beaucoup): Soyez indulgents!!! Je n'ai jamais écrit de fic sur quoi que ce soit jusqu'à présent. "Siriusly rebellious" (un petit jeu de mot donc) est ma toute première fic. Je me suis relue et j'espère ne pas avoir oublié de fautes... J'ai essayé d'y inclure du suspens, de l'humour, et surtout des petits clins d'oeil aux livres HP (que vous remarquerez j'espère!), ainsi qu'un peu d'ironie. J'adore l'ironie!
Disclaimers : L'univers général et tous les personnages appartiennent à JK Rowling (y compris Sirius, bouh ouh ), le reste sort tout droit de mon imagination.
C'est parti:
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Rating : G (tout public)
Centré : sur les 4 Marauders mais comme l'indique le nom de la fic, tout de même essentiellement sur Sirius Black.
Timeline : L'histoire se passe donc bien avant la naissance Harry (les Marauders ont tous 16 ans et sont en 6ème année d'étude à Poudlard). J'ai essayé de coller le plus près possible à ce qu'a écrit JK Rowling sur la question, pour ne pas contredire sa version. Certains éléments on été abordés dans le HP 6, attention!!
Note à l'attention des éventuels lecteurs (j'espère qu'il y en aura beaucoup): Soyez indulgents!!! Je n'ai jamais écrit de fic sur quoi que ce soit jusqu'à présent. "Siriusly rebellious" (un petit jeu de mot donc) est ma toute première fic. Je me suis relue et j'espère ne pas avoir oublié de fautes... J'ai essayé d'y inclure du suspens, de l'humour, et surtout des petits clins d'oeil aux livres HP (que vous remarquerez j'espère!), ainsi qu'un peu d'ironie. J'adore l'ironie!
Disclaimers : L'univers général et tous les personnages appartiennent à JK Rowling (y compris Sirius, bouh ouh ), le reste sort tout droit de mon imagination.
C'est parti:
Citation :
Siriusly Rebellious
Chapitre 1: Le mystère Sirius
- Sirius! Sirius! Siriuuuuuuus!
Le dénommé Sirius se retourna non sans un air paresseux et désinvolte.
- Qu’y a-t-il?
- Sirius, tu as travaillé sur le devoir de Slughorn?
Le personnage qui s’adressait ainsi à Sirius était tout rouge, particulièrement essoufflé et avait quelque chose d’apeuré dans le regard. Il se nommait Peter.
-Mouais, mouais, répondit Sirius sur ce même ton désinvolte. Enfin non, je le ferai pendant la pause du déjeuner.
Peter n’était pas du tout dans le même état d’esprit que Sirius. Il aurait aimé l’être pourtant. Sirius avait répondu à son ami de façon détachée et semblait être à des années lumière des préoccupations qu’il considérait bien trop scolaires, de Peter.
Mais comme à son habitude, dans cette présente situation, Sirius n’avait pas l’intention de se confier. Peter était néanmoins absolument certain que quelque chose le tourmentait et assaillait ses pensées. Et quiconque connaissait bien Sirius savait qu’il pouvait parfois se montrer terriblement secret. Il n’était pourtant pas quelqu’un de particulièrement réservé ou timide mais lorsqu’il s’agissait de sa vie privée (c’est à dire de tout ce qui tournait autour de sa vie en dehors de Poudlard), il en était tout autrement.
Peter se mit alors à jeter des regards furtifs à Sirius pendant qu’ils prenaient tout deux le chemin de la Grande Salle. On s’apprêtait à servir le petit déjeuner et Peter n’avait pas pour habitude d’être en retard à quelque chose qu’il attendait comme un véritable événement même si, comme le lui répétaient sans cesse les autres (enfin, dans ce cas, les autres s’appelaient Sirius et James), le petit déjeuner était quotidien à Poudlard.
Mais aujourd’hui, Sirius ne semblait pas aussi enthousiaste que Peter à cette idée, il avait véritablement l’air d’être égaré dans un monde totalement étranger à Peter et de ses autres amis, venus les rejoindre. Il fronçait les sourcils, Peter ne put alors se rendre compte de l’humeur de son ami car celui-ci avait, comme de nombreuses fois encore, des mèches de cheveux d’un noir de jais qui lui tombaient sur les yeux. Cette fois Sirius ne prit même pas la peine de les écarter de part et d’autre de son visage. Il soupira d’un air à la fois impatient, énervé et même un peu triste. Peter pensa donc que ce n’était pas le moment de poser d’autres questions à Sirius car quand Sirius était en colère, ça pouvait faire mal.
Ils pénétrèrent alors dans la Grande Salle, où la foule des élèves n’était pas encore au rendez-vous. Les professeurs étaient déjà attablés et semblaient discuter de choses et d’autres en attendant l’arrivée de leurs étudiants, qui décidément devaient avoir beaucoup plus de mal qu’eux à se lever et à quitter le confort de leur lit.
Les nombreux mets étaient eux aussi en train de les attendre. Peter s’assit rapidement et se mit à examiner avec envie ce qui s’étalait devant ses yeux: œufs, bacon, lait, café, pains au chocolat et au lait, croissants et encore d’autres viennoiseries. Peter, encore une fois, aurait voulu être comme Sirius qui regardait le petit déjeuné de ce même air détaché mais il en était incapable. Il ne comprenait pas ce qui n’allait pas chez lui. Il désirait plus que tout que cette faim continuelle, peut-être même éternelle, le laisserait un jour tranquille. Mais comme le lui avait répondu un matin Rémus, d’un air compatissant comme s’il savait très bien ce que c’était, chacun à son poids à porter. James et Sirius s’étaient alors empressés d’ajouter en s’esclaffant: « Dommage que le tien soit plus lourd que celui des autres! ».
Peter s’était mis à rire lui aussi. Il n’avait pas autant de réparti que James ou Sirius. Il en était conscient et savait qu’il était préférable de ne pas se battre avec eux sur ce terrain là, ils l’auraient terrassé sans la moindre difficulté. Mieux valait se taire. Enfin, plutôt mieux valait rire.
Pourtant, en ce début de journée froide mais ensoleillée, Sirius semblait avoir définitivement perdu de sa superbe. Contrairement à Peter qui s’était servi de petits pains beurrés, Sirius n’était absolument pas décidé à manger, se tenait la tête d’une main et était complètement avachi. Le professeur Mc Gonagall, qui était à la fois directrice de Gryffondor et enseignait la complexe matière qu’était la métamorphose, s’était levé de son siège, et arpentait la Grande Salle d’un air impatient et sévère, en claquant sa langue dans la bouche (ce qui soit dit en passant devait certainement être la chose qu’elle faisait le plus souvent dans la journée, en dehors de donner des devoirs aux Gryffondors, avait une fois déclaré Sirius) reprocha au jeune homme son attitude et lui demanda un peu de tenue:
- Black! Veuillez vous redresser, je vous prie! Vous êtes à table, pas dans votre lit!
S’il avait été question d’un autre élève, Mc Gonagall n’aurait peut-être rien dit, considérant que les cours de la journée n’ayant pas encore débuté, les élèves pouvaient continuer à paresser encore un peu, dans la limite du raisonnable, néanmoins. Mais elle n’avait pas pour habitude de se montrer indulgente envers Sirius Black pour la simple et bonne raison qu’il était incontestablement un élément perturbateur.
******
Chapitre 2: James à la rescousse
La mâtinée de cours se déroula sans incident particulier. Peter se montrait seulement terriblement angoissé à l’idée de ne pouvoir rendre un devoir digne de ce nom à Slughorn, le professeur de potions. Quant à Sirius, il paraissait toujours aussi rongé par l’inquiétude et ne s’était confié à personne même pas à James, lequel maintenant ne paraissait pas en meilleure forme. A vrai dire, Sirius et James pouvaient mieux que personne illustrer la fameuse expression: « être liés comme les deux doigts de la main ». Ils avaient tous les deux un sacré tempérament ainsi qu’un caractère bien trempé. Si on apprenait à Poudlard qu’une bêtise avait été faite, une impertinence commise au sein de l’école, on pensait tout de suite à ces deux « phénomènes ».
Sirius était contrarié par quelque chose qu’il n’était pas encore capable de confier à qui que ce soit. James s’était vite rendu compte que son meilleur ami n’agissait plus de la même manière, qu’il prenait moins de plaisir à passer de temps avec ses amis. Il usait même moins de sarcasmes que d’habitude- il y avait donc vraisemblablement matière à s’inquiéter-, se concentrait très peu pendant les cours, même à ceux de sortilèges et de défense contre les forces du mal qu’il affectionnait pourtant tout particulièrement.
James qu’on savait curieux de nature, attendait avec impatience le moment où il se retrouverait seul avec Sirius. Ils avaient en effet été punis tous les deux pour avoir usé d’un sortilège illégal (mais tout de même diablement amusant selon eux) sur la personne de Bertram Aubrey, un élève de Serpentard. Trop occupés à se tordre de rire et à se féliciter d’avoir réussi à faire doubler de volume la tête de Bertram, ils avaient arrêté d’examiner scrupuleusement leur précieuse carte du marauder. Argus Flinch les avaient alors repérés tous les à la sortie de la salle commune des Serpentard. Ils avaient en effet réussi à y pénétrer en ayant arraché le mot de passe à un première année minuscule. « Plume de grenouille » était un mot de passe plus que saugrenu mais avait au moins le mérite d’être très facilement mémorisable. Sirius et James s’apprêtèrent à sortir lorsque Sirius sentit comme une boule de poils indésirable se frotter à sa jambe droite. Malheur! C’était Miss Teigne, la fidèle chatte de Flinch, le concierge de Poudlard dont l’unique et seule passion dans la vie était de traquer et de persécuter les élèves. Or, Sirius Black et James Potter étaient sans le moindre doute les ennemis les plus coriaces qu’avaient eu à rencontrer Argus Flinch depuis son arrivée à Poudlard.
Très difficiles à attraper et encore plus à questionner, Flinch avait alors proposé à Dumbledore de faire boire aux deux élèves de Gryffondor du veritaserum, la potion de vérité. Le directeur s’était contenté de sourire, lui n’avait eu aucun mal à découvrir comment ils s’y étaient pris, étant un fin legimens.
Sirius et James étaient peut-être de jeunes sorciers particulièrement doués, malins et tout ce qu’on veut, ils n’étaient tout de même pas parvenu à devenir de fins occlumens et encore moins des legimens. Ce n’était pourtant pas faute d’avoir essayé… Tout le monde s’accordait à dire que Sirius et James étaient des étudiants brillants mais qui avaient malheureusement tendance, selon leurs professeurs, à mettre trop d’ énergie dans des domaines souvent éloignés des sujets étudiés à Poudlard. Cependant, il fallait savoir qu’ils avaient en horreur tout ce qui touchait de près ou de loin à la magie noire. Leur manque certain de concentration et de facultés à dissimuler leurs émotions et sentiments avaient fait d’eux des étudiants plutôt faibles en occlumencie et légilmencie, domaines magiques très complexes qu’ils s’étaient mis à travailleur durant leur temps libre. Ces deux domaines de l’étude de la magie étaient sans doute les plus difficiles à maîtriser. Le premier consistait à lire à la surface de la pensée d’autrui (et ainsi à découvrir si son interlocuteur disait la vérité ou vous racontait d’ignobles mensonges) et le second, non moins compliqué, consistait, lui, à fermer comme son nom l’indique, son esprit et ses pensées à une intrusion indésirable.
Toujours est-il que bien que Sirius et James étaient tout deux de brillants sorciers et étudiants, certaines choses leur faisaient défaut. Et à cette heure, Sirius avaient perdu son enjouement et était de sombre humeur. Arrivés dans la salle de trophées où ils avaient été chargés par Flinch de nettoyer ceux-ci un par un et bien sûr sans utiliser la magie, James choisit ce moment pour enfin avoir une explication avec la personne que tout le monde appelait à Poudlard « sa moitié ».
Le fait est que Sirius avait commencé à être d’humeur massacrante et abattu depuis son retour de vacances. James savait bien que ce n’était pas parce que Sirius aurait souhaité que ses vacances se prolongent. Au contraire il n’aimait pas les jours de congés et attendait avec une impatience qu’il ne dissimulait à personne, son retour au collège Poudlard. Il ne parlait pas souvent de sa vie en dehors de l’école, mais toute le monde se souvenait néanmoins du jour où il avait déclaré que deux mois passés au manoir Square Grimmauld, la maison familiale, revenait presque à rester enfermé à Azkaban…
James pensa alors qu’il fallait absolument intervenir et s’exclama:
- Je pense que le temps est venu pour toi de me dire exactement ce qui se passe. Tu ne peux pas garder cette tronche des mauvais jours plus longtemps, Padfood. On dirait que tu as la même tête que lorsque tu avais bu du Polyjuice l’année dernière…
Sirius savait que James l’avait percé à jour, et comprit qu’il ne pouvait pas se taire plus longtemps:
- Tu as raison. Le problème c’est que je me trouve dans une situation extrêmement délicate….
- Ouiiiii….Mais encore?, répondit James d’un petit air ironique
- La prochaine fois que je quitterai Poudlard, je serai ni plus ni moins à la rue.
A SUIVRE
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