Couverture américaine :
Cette couverture est certainement la plus frappante et intrigante des trois couvertures publiées. Nous savons grâce à cet article que Mary GrandPre, l’illustratrice de cette couverture, a lu le tome 6 avant de la dessiner. Elle est donc à même de restituer au mieux l’essence de ce sixième tome, et une chose est certaine : ce sera un livre
plus noir que le précédent (plus vert également, oui, nous sommes d’accord).
Nous y voyons Harry et Dumbledore se tenant face à une coupelle, posée sur un pilier de style antique, où l’on peut distinguer des serpents. Les couleurs vertes et noir, mêlées, dominent cette couverture - elles peuvent nous faire penser à Serpentard, à la Chambre des Secrets (puisque l’on sait que l’intrigue du tome 6 est liée à celle du tome 2), et peut-être renvoyer à la couleur des yeux de Harry. La coupelle posée sur le pilier est fort probablement une pensine, comme celle que nous avons découvert dans le bureau de Dumbledore, dans le tome 4 :
« Dumbledore se leva et commença à faire les cent pas derrière son bureau. Par moments, il effleurait sa tempe du bout de sa baguette magique, ôtait de sa tête une autre pensée argentée et la déposait dans la Pensine. Les pensées tournoyaient si vite à présent que Harry n’arrivait à distinguer quoi que ce soit. Il ne voyait plus qu’un mélange flou et coloré au fond de la bassine de pierre. » - Tome 4
Harry et Dumbledore sont en train d’être "aspirés" par cette Pensine (on ne voit qu’une partie de leur corps, le reste étant déjà dissout par la fumée). Mais rien ne dit qu’il s’agit de la pensine de Dumbledore : au vu de l’expression de surprise de Dumbledore (bouche légèrement ouverte), il pourrait s’agir de la pensine de quelqu’un d’autre, dont Dumbledore découvre les pensées en même temps que Harry. J.K. Rowling a déclaré que nous en saurons beaucoup plus à propos de Voldemort dans ce livre : peut-être que cette pensine nous révèlera le début de la vie de Voldemort, et les raisons qui l’ont poussé à servir le mal.
Intéressons-nous maintenant à l’aspect typographique de cette couverture américaine. La couleur mauve - avec laquelle est écrit "Harry Potter" et "J.K. Rowling" - représente la royauté. Concernant la ligne "and the Half-Blood Prince", les lettres semblent être écrites à la main (rapport avec un manuscrit/livre/journal intime ?). Au vu de ces éléments, le Prince de Sang-Mêlé pourrait être un titre qu’on aurait accordé à quelqu’un et qui se nomme ainsi désormais. Comme par exemple Tom Elvis Jedusor, qui s’est fait appeler Voldemort. Sauf que dans le cas présent, ce serait un titre donné au Prince de Sang-Mêlé par quelqu’un d’autre, lui conférant ainsi un statut, lui reconnaissant toute autorité et pouvoir, en preuve de respect.
Couverture britannique adultes :
En examinant plus attentivement la couverture "adultes" de ce tome 6, on peut remarquer que le titre du livre est...
Manuel avancé de fabrication de potions (Advanced Potion Making en anglais), dont l’auteur semblerait être Libatius Borage, d’après la version haute résolution de la couverture.
Cela signifie-t-il que Harry a réussi ses BUSE de potions et qu’il retrouvera - avec joie - le professeur Rogue pour le tome 6, ou qu’au contraire cette couverture ne serait qu’un "lot de consolation" offert par un ami à Harry car il n’a pas réussi ses BUSE de potions ?
Théorie de Ludovic à ce propos :
« Il est très improbable que ça soit un livre de classe, car vu l’état dans lequel il se trouve, c’est que Fleury et Bott ne sont vraiment pas soigneux. NON ! Ca plutôt l’air d’être un vieux livre sur lequel Harry risque de trouver dans la pièce où se passe les réunions de l’AD par exemple. Car il est dit dans le T5 que la salle était remplie de livre et qu’Hermione s’est précipité dessus pour les lire, mais bizarrement le trio ne s’y est pas encore sérieusement intéressé ; peut-être que c’est dans ces livres que Hermione a appris comment fabriquer les galions qui permettent de connaître la date et l’heure de la prochaine réunion de l’AD. »
* Après avoir formulé cette hypothèse, Ludovic a fait des recherches très intéressantes sur Libatius Borage, l’auteur du livre, que nous vous invitons à lire ici :
Citation :Ludovic, qui avait déjà exprimé son doute quant à la nature de ce livre en disant qu’il était peu probable qu’il s’agisse d’un manuel, étant donné son état, a approfondi ses recherches en se penchant sur le nom de son auteur, Libatius Borage. Il a fait des découvertes vraiment très intéressantes, et nous vous invitons à lire son travail, cela vaut le détour...
Libatius Borage
De nombreuses questions sont apparues au sujet de la couverture britannique adulte de Harry Potter and the Half Blood Prince. Il est vrai que l’illustration de ce livre de potions est assez surprenante.
J’ai déjà fait part de mes impressions concernant l’origine de ce livre. Finalement, je me suis penché sur l’auteur du livre et j’ai fait une découverte pour le moins étonnante.
La couverture nous en apprend beaucoup plus qu’on pourrait le penser en réalité.
J’ai donc fait des recherches sur ce Libatius Borage et c’est ainsi que j’ai découvert que « Borage » ou « Bourrache » en français (c’est pourquoi Ludovic suppose que c’est le nom que l’auteur portera en version française, NdlR) est une plante de l’Asie de l’Ouest qui a pour réputation du donner du courage.
Petite présentation :
D’origine arabe, « Abu Rache », signifie « Père de la sueur » à cause de ses propriétés sudorifiques. Cette plante a été introduite en Europe par les Romains. On retrouve les premiers écrits sur cette plante en Angleterre à partir du 13è siècle. C’est une plante annuelle de 50 à 100 cm de hauteur. Elle possède deux larges feuilles, et ses fleurs sont de couleur rose au début, ensuite elles deviennent bleues ou blanches en pleine floraison (de mai à septembre) et forment une étoile. Ses feuilles, larges et longues, sont rugueuses et hérissées de longs poils blancs assez drus qui peuvent irriter la peau. On dit également qu’elles sentent un peu le concombre. En France, au pays Savoyard, la bourrache se laissait infuser dans la crème pour accompagner le soufflé au Beaufort.
Voilà pour la description, maintenant passons à ses vertus.
Il est conseillé de la manger ou de se faire des infusions avec quand on est malade. De cette façon, on évacue les toxines par le biais de la transpiration.
Monsieur Parkinson dit qu’il est bon d’en manger avant un examen car elle fait diminuer le stress, mais de toutes façons Harry n’a pas d’examen à passer cette année donc je ne crois pas qu’il l’utilisera pour cette raison là.
J’en reviens donc à ce que les anciens disaient de cette plante : « la bourrache peut dire, et c’est la vérité : je soulage le cour, j’enfante la gaieté »
On la disait propre à chasser la mélancolie. Matthiole la recommander contre les défaillances du cour. Mais les vertus magiques de cette plante ne s’exercent que lorsqu’elle est utilisée fraîche, c’est ainsi qu’elle permet d’affronter en vainqueur les risques de la vie. Les gens ajoutaient régulièrement des feuilles et des fleurs de bourrache dans le vin afin d’augmenter leur bonne humeur, et d’éloigner le chagrin et la mélancolie.
Cette planté potagère a également été associée dans l’histoire au courage, c’est celle qui adoucit le caractère.
Cette bourrache a beaucoup de vertus mais je m’en tiendrai à celle régénératrice et tonique. Il est aussi dit qu’elle sèche les pleurs.
Après cette découverte très surprenante, place aux spéculations ou plutôt aux interrogations.
Nous avons donc appris qu’elle consolait et à la fin du Tome5, Harry est très déstabilisé par la mort de son parrain. Et cela, à tel point, qu’il en vient à détester Dumbledore.
(Harry) « Il aurait voulu courir, courir sans s’arrêter et ne plus jamais regarder en arrière, il aurait voulu être quelque part où il ne verrait plus ses yeux bleus et limpides, ce visage si calme qu’il finissait par haïr. » (T5 p926)
Harry a envie de courir, il refuse la réalité, il veut « que ça finisse » (T5 p925). Cette mort lui est insupportable.
(Dumbledore) « Tu as la sensation de mourir de douleur, comme si on te vidait de ton sang ». (T5 p926)
On comprend donc pourquoi Harry devra avoir recours à cette potion qui contient de la bourrache.
J.K.R. avait déjà révélé qu’elle ferait mention d’une potion dans le 6è Tome. A ce stade, elle cherchait un nom à cette dernière.
Il y a également un indice sur le site de J.K.R. mais je n’ai pas réussi pas à mettre la main sur mes notes à ce sujet. Je vous laisse donc chercher. C’est en rapport avec un soleil. « La potion du soleil » pourrait bien être le nom de cette potion.
Voilà pour cet article, j’espère vous avoir surpris, moi-même je ne m’attendais pas à faire une telle découverte. J’en reviens à l’illustration de ce livre : pourquoi l’avoir faite ? Est-ce que le livre de Libatius Borage contient plein d’autres potions ? Qui l’a trouvé ? Le chagrin de Harry est-il aussi profond pour qu’il ait recours à cette potion ? Et d’ailleurs, est-ce que cette potion est souvent utilisée dans ce cas de figure où est-ce exceptionnel ?
Quand on voit à quel point Cho Chang est désemparée après la mort de Cédric dans le Tome5, on peut se demander si elle a pris de cette potion.
Autant de questions sans réponses avec lesquelles nous laisse J.K.R.
Plusieurs autres explications sont avancées pour l’état délabré de ce livre :
- Il proviendrait de la réserve de Poudlard (Kreattur)
- Il proviendrait de la famille Weasley, c’est peut-être le livre de potions de Percy lorsqu’il a passé ses ASPIC (Orély).
Couverture britannique enfants :
Cette couverture "enfants" de Bloomsbury montre Harry et Dumbledore en train de se battre contre un ennemi commun et entourés par un panache de feu semblant sortir de la baguette de Dumbledore. Ce panache de feu ressemble étrangement, comme le note Ludovic, à un sort que Dumbledore a lancé durant le tome 5, pendant la bataille au Ministère :
« Dumbledore avait brandi sa propre baguette comme s’il s’agissait d’un fouet. Une longue flamme mince fusa alors de son extrémité et s’enroula autour de Voldemort et de son bouclier. » - Tome 5, p915
On ne peut par ailleurs qu’être frappé par la stupeur qu’éprouvent Harry et - fait rarissime - Dumbledore sur cette couverture. Nous savons déjà que Dumbledore est un des seuls sorciers qui ne craint pas Voldemort et reste calme face à lui. Quel est donc cet ennemi ou cette chose qui réussit à faire peur à Dumbledore ? Réponse le 16 juillet prochain pour les fans anglophones...